Déceptions, Editions Points, Polar/thriller nordique

Le détroit du Loup – Olivier Truc

Me voilà sacrément embêtée pour écrire cette chronique.

Je suis dans une période de boulimie littéraire et j’enchaîne en ce moment tous les ouvrages nordiques qui me passent sous la main. Navrée pour ceux qui n’aiment pas ça =)

J’ai lu Le dernier lapon d’Olivier Truc il y a des années de ça, probablement au moment de sa sortie en poche. Je n’avais pas de blog encore mais je me souviens avoir craqué sur la couverture où l’on voyait un rêne sous une aurore boréale. Je me souviens que j’avais pas trop mal accroché, mais visiblement pas assez pour me donner envie de lire la suite.

J’ai trouvé deux exemplaires du second ouvrage de la série dans ma PAL de la honte, une PAL oubliée des années dans un meuble à l’étage, et je me suis dit qu’il fallait quand même que je reprenne, d’autant plus que l’auteur vient de publier le quatrième de la série tout récemment chez Métailié.

Pourquoi suis-je donc embêtée alors pour rédiger cette chronique ? Ben parce que, au risque de faire accoucher prématurément et de colère ma grande copine Lucie (Honolu_lit) qui est archi fan de la série, ben ça s’est très moyennement bien passé entre lui et moi…

J’ai commencé ma chronique en disant que j’étais mi-figue mi-raisin, mais à la lecture de l’article terminé, j’ai bien compris que le négatif avait pris le pas sur le positif et que finalement ma lecture a été un flop.

Je vous parle aujourd’hui du roman Le détroit du Loup, d’Olivier Truc, publié chez Points.

L’histoire (4ème de couverture)

Le printemps est synonyme de transhumance pour les éleveurs du Grand Nord. Chaque année moins nombreux, hommes et rennes traversent le détroit du Loup dans l’indifférence des puissants prospecteurs pétroliers. Mais la mort d’un jeune éleveur et celle du maire d’Hammerfest vont attiser la colère des uns et l’appétit des autres. Face à cette flambée de violence, la police des rennes mène l’enquête.

Un flop

Pfff ! C’est compliqué ce genre de chronique parce que si je reconnais évidemment le talent de conteur d’Olivier Truc, ainsi que sa capacité incroyable à nous faire voyager dans cette Laponie qu’il connaît si bien, et dont je rêve tant d’ailleurs, je l’ai trouvé long, mais long par moment ce bouquin ! Tellement long que passé la première moitié, j’ai sauté des paragraphes entiers, voir même des pages entières histoire d’en finir plus vite. Je vous le dis à chaque chronique ou presque, j’ai besoin de voyager par procuration car cela fait plus d’un an que je n’ai pas posé mes fesses dans un avion, j’ai besoin de me plonger dans des romans qui me font rêver en même temps qu’ils me font frissonner. Alors oui, l’auteur décrit à merveille les paysages, la vie des communautés Sami, tiraillées par ce besoin d’exister en tant que communautés ancestrales tout en continuant à avancer dans le monde actuel. Oui j’ai voyagé par procuration ici mais le rythme bordel, le rythme !!! Ben y en a paaaaaaassss !!!! et ça a gâché toute ma lecture !

Je me suis tellement ennuyée par moment, je me suis sentie tellement lassée que je n’ai plus réussi à raccrocher les wagons et l’auteur m’a perdue dans la toundra du Grand Nord pour ne jamais me récupérer ensuite. Et diable, que de répétitions ici ! Par moment je me disais « mais mince alors, j’ai déjà lu ce paragraphe non ? » et en revenant quelques chapitres en arrière, en effet le paragraphe était quasiment identique. Problème éditorial ? Ce n’est pourtant pas du tout le genre de Métailié, je suis une habituée de cette maison d’édition et je peux vous dire que c’est bien la première fois que ça arrive. Alors quoi ? Je n’en sais rien, mais tout ça combiné a été trop lourd à supporter pour moi.

Une fois le dénouement enfin arrivé, on se demande si tout ça valait le coup d’aller jusqu’à la fin.

Je le conçois, je suis dure dans mes propos, mais je vous écris mon ressenti tel qu’il est.

Le mot de la fin

Beaucoup l’ont aimé, ça n’a pas été mon cas. Pas sûre que je lise son troisième, qui pourtant m’attend dans ma PAL depuis un moment.

Au suivant !

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