Editions Albin Michel, Polar/thriller français

Un(e)secte – Maxime Chattam

Inutile de vous présenter Maxime Chattam, à moins de débarquer de la planète Mars, vous en avez déjà forcément entendu parler ! L’auteur aux vingt ouvrages renoue aujourd’hui avec un roman dans la même lignée que la Trilogie du mal qui l’a propulsé parmi les auteurs de polars les plus lus en France, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs !

Je vous parle aujourd’hui d’Un(e)secte, de Maxime Chattam, publié chez Albin Michel.

P.S : C’est sympa la playlist métal Monsieur Chattam, mais si la prochaine fois vous pouviez faire écouter à l’un de vos personnages un morceau d’Iron Maiden, vous feriez de moi la plus heureuses des fans et des lectrices !

L’histoire (4ème de couverture)

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ?
Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.

 

L’invasion est en marche

Je suis le genre de nana à réveiller son mec en panique en pleine nuit après avoir rêvé qu’il y a un insecte dans la chambre, histoire qu’il massacre le monstre en question, avant de me rendre compte que ce n’était qu’un rêve et que finalement je peux me rendormir presque tranquille. Ami lecteur, si t’es sensible comme moi sur le sujet, il y a des chances que ça soit pire après ta lecture. Le titre, ainsi que la couverture, donnent le ton : tu vas en bouffer des araignées et des p’tites bestioles, et ça, dès le prologue ! Je me suis d’ailleurs dit que si tout le livre était autant axé que le prologue sur ces p’tites bêbêtes, je risquais de ne pas le finir. Fort heureusement, d’autres intrigues viennent s’y greffer.

Derrière la traditionnelle construction alternant deux intrigues différentes qui vont converger vers un seul et même dénouement, Maxime Chattam a eu à cœur de développer une histoire complexe et qui sort des sentiers battus. Sans jamais tomber dans la surenchère, il utilise toutes les ficelles pour nous faire frissonner, nous interpeller et nous divertir. Vrai bon polar, vraie bonne enquête, l’auteur n’en oublie pas pour autant de construire des personnages humains et attachants, qu’il développe avec un soin tout particulier tant sur le plan personnel que psychologique.

Les meurtres ne sont pas légion, mais sont sordides, et ça, moi j’adore dans un polar ! Imaginez donc un cadavre retrouvé littéralement dévoré par des millions d’insectes seulement quelques heures après sa mort, comme nettoyé jusqu’à la moelle de ses os, alors qu’il faut normalement de longs mois de décomposition et un ordre d’arrivée très précis des insectes sur ce qui fera leur repas pendant plusieurs semaines. Étrange, inexplicable même ! Et c’est ce qui a si bien fonctionné chez moi. J’aime quand rien n’est simple dans un thriller, qu’il faut se laisser guider par l’auteur jusqu’à ce que les noeuds de l’intrigue se démêlent et jusqu’à l’ultime révélation.

L’intrigue est située aux Etats-Unis, entre New-york et Los Angeles. Merci Monsieur Chattam, ça me fait revivre de beaux souvenirs de voyages tout ça et je me suis carrément projetée dans des quartiers de Los Angeles que j’ai pu explorer il y a seulement deux mois! J’ai ressenti l’atmosphère particulière qui y règne, j’ai presque senti le sable chaud de Venice Beach sous mes pieds (non ça c’est ton prochain voyage dans quelques jours qui te titille chérie !), j’ai pu comprendre aussi la plongée dans les quartiers difficiles qu’il nous propose, bien loin derrière les strass d’Hollywood. En tout cas, vous avez mis des paillettes dans ma vie de lectrice Monsieur Chattam, en me faisant revivre les mêmes frissons que durant La trilogie du mal, ou La conjuration primitive.

Le mot de la fin

Grâce à Un(e)secte, j’ai appris que pour un être humain sur terre, il y avait un milliard et demi d’insectes.

Avant d’aller dormir, vérifiez bien si une colonie de bestiole n’est pas planquée au fond de votre lit.

Ne me remerciez pas.

Bonne nuit =)

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