Interview

Lumière sur… Vincent Hauuy !

Je vous parlais il y a deux jours du troisième opus de Vincent Hauuy, Dans la toile. Après Le tricycle rouge et Le brasier, l’auteur sort aujourd’hui de sa zone de confort pour nous plonger dans son premier thriller psychologique !

J’ai voulu en savoir un peu plus sur lui, son travail d’auteur, ses inspirations aussi, et j’ai même réussi à lui tirer, au forceps (rires !), quelques infos sur son prochain roman !

Lumière sur Vincent Hauuy !

 

Bonjour Vincent. Peux-tu te présenter en quelques mots aux lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore stp ?

Alors je suis vraiment l’archétype du geek, le genre que l’on voit jouer aux jeux de rôle enfant dans la série « Stranger Things ». Donc biberonné à l’imaginaire, à la pop culture, aux comics, séries, films, jeux vidéo. J’ai été ingénieur en informatique et concepteur de jeux.  À mes dix-huit ans, j’ai failli me consacrer à la musique avant de me « rabattre » vers un choix plus classique (Science). J’ai pratiqué la batterie pendant pas loin de vingt ans, mais en amateur. Sinon, cela fait longtemps que j’écris, mais mes bouts de romans et nouvelles terminaient dans un répertoire de mon ordinateur ou un cahier perdu. Avant que je ne me décide de me lancer un challenge, finir un roman avant mes quarante ans. Pari remporté, même si le livre en question (une histoire de fantasy jeunesse écrite pour mon fils) n’a pas encore été édité. Je me suis fait connaître plus tard avec le Tricycle Rouge qui a remporté le prix VSD/RTL présidé par Michel Bussi et publié chez Hugo Thriller. Un gros succès qui me permet aujourd’hui d’accorder plus de temps à l’écriture. J’ai ensuite écrit « Le Brasier » qui reprend les mêmes personnages et enfin « Dans la toile », un thriller psychologique à huis clos dans un chalet vosgien.

Peux-tu nous parler de ton dernier roman, Dans la toile, paru il y a quelques semaines chez Hugo Thriller ?

C’est l’histoire d’une femme, Isabel qui vit dans le traumatisme d’une fusillade qui l’a plongée dans le coma pendant deux semaines. Elle souffre de plusieurs séquelles, à des absences et est diminuée physiquement. L’histoire commence au moment où elle déménage dans un chalet dans les Vosges, lieu qui ressemble au Maine de son enfance. Elle pense s’y ressourcer, mais bien évidemment, thriller oblige, cela ne se passe pas du tout comme elle l’avait imaginé…

On peut dire qu’avec ce troisième opus, tu as pris des risques en sortant de ta zone de confort et en proposant aux lecteurs un ouvrage très différent des deux premiers ! Besoin de changement ?

J’ai toujours besoin de changement et de me lancer des défis. Je pourrais difficilement écrire sur commande, j’ai besoin d’être passionné par une histoire, des personnages, un thème.

À quelles difficultés as-tu été confronté lors de l’écriture de Dans la toile, ton premier thriller psychologique ?

Au rythme, plus lent. À l’unité de lieu également, moi qui aime faire bouger mes personnages. Et bien sûr au fait d’incarner une femme à la première personne. Après je ne pars pas de zéro non plus. Mes deux premiers opus, à travers les tourments de mon protagoniste Noah Wallace, comportent une grande part de psychologie. Et puis comme le dit le personnage de Granpa dans « Dans la toile », on ne peut pas fuir ses démons. Certains lecteurs me disent parfois que mes thrillers sont complexes (nombreux personnages, plusieurs points de vue, construction en puzzle). Cette fois-ci, j’ai voulu allez vers quelque chose de plus simple. Ai-je réussi ? Vous me le direz 😊

Tu travailles dans l’informatique et les jeux vidéos, qu’est-ce qui t’a poussé vers l’écriture ? Depuis quand écris-tu ?

J’ai toujours plus ou moins écrit, comme je le disais plus haut. Après ce qui a changé, c’est la discipline que j’ai adoptée en écrivant mon premier roman. Je me suis imposé un rythme de 1000 mots / jours, j’ai étudié la narratologie, je me suis goinfré de méthodes sur le style. (De l’autre côté de l’Atlantique, on considère l’écriture comme n’importe quelle autre discipline comme la musique, le dessin…). Bref, j’ai travaillé.

On peut dire que je me suis décidé à devenir écrivain à ce moment-là, quelque part vers 2014, avant j’étais simplement un rêveur qui souhaitait devenir auteur.

Quels sont les auteurs qui ont pu t’influencer ?

Je cite souvent Stephen King, mais il y a Lovecraft, Dan Simmons, Phillip K.Dick, G.R.R Martin.  Plus récemment, j’ai été séduit par la plume de R.J Ellory. Certains livres détachés du « genre « peuvent aussi exercer une influence. L’élégance du hérisson de Muriel Barbery, la couleur des sentiments (The Help en Anglais) de Kathryn Stockett et d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit, mais sont présents dans un coin de mon inconscient.

Quels sont les prochains salons sur lesquels tu seras présent pour rencontrer tes lecteurs ?

Je serai en Corse à l’occasion du Festival Pages en Plages se déroulant à Leeci du 5 au 7 juillet.  La semaine d’après (13 et 14 juillet) à Touquet-Paris-Plage dans le cadre du festival Polartifice. Ensuite, j’attaque les Nocturnes Littéraires, où j’irai faire un tour dans le golfe du Morbihan (littéralement un tour, car, les lieux changent tous les jours) du 29 au 31 juillet. Et puis, les nocturnes toujours du 6 au 11 août, dans le Var cette fois-ci. Un été bien chargé quoi !

Un petit mot sur ce qui nous attend pour ton quatrième opus ? Allez, c’est juste entre nous ! =)

Encore un changement !  Un roman sur lequel, j’ai passé beaucoup de temps (plusieurs mois) sur des recherches (et j’aurais pu continuer à l’infini, mais à un moment il faut bien écrire !). Je ne peux pas encore révéler l’intrigue, mais je peux simplement dire que l’action se situera dans un futur proche, dans une situation de « préapocalypse » (d’où les recherches mentionnées plus haut pour coller le plus possible à un scénario plausible) et aura pour thème la survie.

Je te laisse carte blanche pour terminer cette interview !

Merci pour la carte blanche ! Alors j’en profite pour remercier les lectrices et lecteurs de tous azimuts et de tous genres. Il est important de continuer à faire vivre les livres. Que le monde serait triste sans eux ! Nous auteurs, avons la responsabilité de continuer à vous passionner, vous faire rêver… vous faire peur. Pour le reste, c’est entre vos mains (littéralement).

Merci infiniment d’avoir pris le temps de répondre à mes questions !

3 réflexions au sujet de “Lumière sur… Vincent Hauuy !”

  1. J’adore et devore les romans de Vincent Hauuny, je suis en train de lire le Brasier, dans ce Roman comme dans  »Le Tricycle Rouge » l’impression de vivre l’histoire est tres forte.
    Cet Auteur est pour moi un coup de coeur que je suivrai
    Merci beaucoup Anaïs pour ce magnifique interview
    Isabelle

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