9 mois à l’attendre.
48h pour le lire.
Quelques lignes pour que mon cœur de lectrice chavire.
400 pages pour un grand coup de foudre.
Je vous parle aujourd’hui de Diskø, deuxième ouvrage de Mo Malø, paru ce jour aux Editions La Martinière.
Blog littéraire – Chroniques de thrillers et polars
Je suis une serial lectrice, et j'ai beaucoup, beaucoup de victimes à mon actif…
9 mois à l’attendre.
48h pour le lire.
Quelques lignes pour que mon cœur de lectrice chavire.
400 pages pour un grand coup de foudre.
Je vous parle aujourd’hui de Diskø, deuxième ouvrage de Mo Malø, paru ce jour aux Editions La Martinière.
Si vous aimez les bons polars français pur jus, vous allez aimer le dernier livre de Patrick Caujolle. Je vous avais parlé de lui au début de mon blog avec son précédent opus, RIP, paru aux Editions du Caïman. J’avais apprécié son réalisme déjà à l’époque, avec ce dernier opus, mes impressions se trouvent conforter même si j’émettrai un petit point négatif.
Il revient aujourd’hui aux Editions De Borée avec Le prix de la mort.
Le diable se cache dans les détails ? Le capitaine Bastide en est convaincu !
Un grand flic assassiné, des rituels et des simulacres morbides, une enquête qui patauge entre un proxénétisme exotique et un satanisme déjanté, et voilà comment, des macabres catacombes parisiennes aux lacs enchantés du Québec, Bastide et ses collègues de l’Identité judiciaire vont devoir suivre le chemin sinueux de la vengeance. Parviendront-ils à leurs fins ? Peut-être ! Mais à quel prix ?
Nombreux sont les flics et anciens flics qui se mettent à l’écriture et je dois dire qu’en général, je suis enchantée de ces lectures car, forts de leur expérience professionnelle et de leur connaissance du terrain, non seulement ils savent de quoi ils parlent mais en plus ils n’ont pas besoin d’en faire des tonnes pour que ça fonctionne entre eux et les lecteurs.
Le ton employé ici dans l’écriture et surtout dans les dialogues est on ne peut plus réaliste, les policiers parlent leur jargon entre eux, décortiquent la procédure (heureusement les notes en bas de page sont là pour éclairer les lecteurs), le tout a tendance à apporter une certaine crédibilité à ce livre, et ça, j’aime ! La particularité des meurtres réside dans le fait que toutes les personnes assassinées sont deux anciens flics et un jeune juge d’instruction. C’est le cœur même du système judiciaire qui est touché et la tension est palpable au sein de l’équipe chargée de l’investigation.
Nous suivons donc ici une équipe de policiers, nostalgiques de leur fameux 36 Quai des Orfèvres qu’ils ont dû laisser pour emménager dans des bâtiments flambants neufs. C’est une constante chez les auteurs français de développer cet esprit de nostalgie autour de ce changement de locaux, comme si le fameux 36 ajoutait un élément, une atmosphère particulière à leur enquête.
La construction du récit est classique pour un polar, elle est rythmée par les différents meurtres, les piétinements dans l’enquête, les nombreuses investigations, rien de bien nouveau je vous dirais mais l’intrigue est intéressante et on ne s’ennuie pas durant notre lecture. Le rythme n’est pas forcément très intense, mais d’une part, les meurtres sont disséminés de manière régulière dans le récit histoire de relancer à chaque fois l’intrigue, et d’autre part cela ancre à nouveau les faits dans un certain réalisme et une certaine crédibilité.
La seule chose qui m’a peut-être manquée dans ce livre, c’est un certain rapport humain que je n’ai pas forcément retrouvé. Certes, nous suivons au plus près l’action et les flics, mais les personnages sont assez peu développés au niveau de leur personnalité et vie privée, et bien que je n’aime pas que cette dernière prenne le pas sur l’enquête parce que moi, j’aime quand ça dépote niveau rythme, je trouve que je n’ai pas réussi à m’attacher à eux à cause de ça. Et en général, quand je n’arrive pas à m’attacher aux personnages, j’ai tendance à vite les oublier et à oublier également l’histoire du livre lu, au bout de quelques jours ou semaines.
Ce livre est une véritable plongée dans la vie quotidienne d’une équipe de police judiciaire ! Malgré le petit point négatif énoncé en fin d’article, j’ai passé un agréable moment de lecture. Si vous aimez les vrais polars à la Norek, Jourdain ou Guillaume, ce livre est fait pour vous !
C’est avec un enthousiasme débordant que je vous parle aujourd’hui du deuxième tome de la série De l’ombre de l’auteur islandais Arnaldur Indridason. Tellement débordant d’ailleurs que ce n’est pas évident pour moi de rédiger cet article tant j’ai envie de vous en dire et de vous mettre en avant ce que j’aime tellement chez cet auteur. Ceux qui me suivent régulièrement sur les réseaux sociaux connaissent mon état de fébrilité lorsque je lis un ouvrage islandais, alors en plus quand il s’agit d’un de mes auteurs préférés toute nationalité confondue, imaginez donc !
Rarement déçue par lui, je suis une de ses lectrices inconditionnelles, j’ai lu toute sa bibliographie et bien que j’attende avec une impatience grandissante le retour de son personnage récurrent Erlendur, j’apprécie toujours quand il sort un livre même s’il n’est pas dans la continuité de cette série, ce qui est le cas ici. Il a d’ailleurs récemment reçu le prix Blood drop du roman policier islandais 2017, rien que ça !
Préparez vos moufles et vos vêtements les plus chauds, je vous emmène en Islande pour vous parler du tout dernier né de l’auteur Arnaldur Indridason, La femme de l’ombre, qui paraîtra le 05 octobre 2017 aux Éditons Métailié.
Alors que ce livre avait envahi les réseaux sociaux au moment de sa sortie en broché, je n’avais pas forcément eu envie de le lire car la couverture du grand format avec la croix chrétienne et la promesse d’un ouvrage basé sur une histoire trop religieuse m’avait fait fuir. Et puis la sortie en poche, et puis une couverture un peu plus sympa qui fait que je m’intéresse cette fois à la 4è de couverture. Et je me dis « pourquoi pas! » : l’histoire se passe en Suisse et j’aime voyager pendant mes lectures, des secrets bien gardés qui finissent par être déterrés, le tout dans un petit village où ça sent bon le huis clos, et ça me donne envie de foncer !
600 pages plus tard… Je suis conquise, et je regrette d’avoir eu des préjugés à cause de la couverture du grand format !
Je vous parle aujourd’hui du livre Le dragon du Muveran, écrit par Marc Voltenauer, et paru tout récemment aux Editions Pocket.
Est-il encore nécessaire de vous présenter Laurent Loison? Après l’immense succès de Charade, paru en 2016, on l’attendait au tournant notre Laurent! C’est toujours délicat pour un auteur de sortir un premier livre qui deviendra un best-seller, ça met une certaine pression pour la suite. Et ce stress, Laurent l’a transformé en quelque chose de positif, parce que Cyanure est très largement à la hauteur de son premier opus, voire même plus abouti !
Je vous parle aujourd’hui de Cyanure, deuxième roman de Laurent Loison, paru le 21 septembre dernier chez Hugo Thriller.
C’est grâce à ma rencontre avec l’auteur au Livre sur la place de Nancy que j’ai eu envie de lire ce livre. Bon ok, je l’avais déjà bien repéré sur les différents réseaux sociaux tels qu’Instagram ou Facebook, donc c’était une excuse pour l’acheter en fait… Il s’agit du premier livre que je lis d’Hervé Jourdain, et ce sont quelques mots magiques sur la quatrième de couverture qui ont éveillé mon attention de Serial Lectrice : 36 Quai des orfèvres, flic-écrivain, morts sans connexion apparente. Je vous l’ai déjà dit, j’aime les thrillers, mais j’ai une nette préférence pour les vrais bons polars, surtout s’ils sont français, et qu’ils sont écrits par un auteur qui connaît les rouages du système judiciaire.
Ce thriller, il va tout droit dans la catégorie : ALERTE COUP DE COEUR !
Je vous parle donc aujourd’hui de Femme sur écoute d’Hervé Jourdain, paru cette année aux Editions Fleuve Noir.
J’avais le souvenir d’avoir particulièrement aimé le premier livre que j’ai découvert de Niko Tackian, La nuit n’est jamais complète, et l’accroche de Ian Manook en couverture « Un polar puissant! » me laissait présager un retour aux sources pour moi, car ce genre de livre est ce que je préfère par dessous tout : le polar, le vrai, avec une équipe de flics qu’on suit à travers une enquête. Commencé samedi matin à l’aube, terminé avant midi, je l’ai lu d’une traite, ça vous laisse un peu imaginer mon degré d’appréciation. Tout juste paru aux Editions Calmann Levy, je vais vous parler du dernier né de Niko Tackian, Toxique. Préparez votre liste à acheter, c’est un sacré bon polar!
Je suis le premier livre de l’auteur Laurent Loison.
Je comporte quelques scènes qui tabassent, mais pas que !
J’ai provoqué une mini-émeute sur le Facebook de la Serial Lectrice dont vous êtes en train de lire la chronique, suite à la mise en ligne d’une photo d’une scène un tantinet difficile.
Je suis un sacré bon polar et je vais très vite rejointe la PAL ou la wishlist des lecteurs qui liront cette chronique.
Je suis… Charade !
C’est grâce à l’enthousiasme débordant de ma copinaute Rachel (cliquez ici pour accéder à son blog), que je me suis lancée dans la lecture du dernier né de Fabio Mitchelli, Une forêt obscure. C’est le premier livre que je lis de cet auteur. Il est paru en 2016 aux Editions La Bête Noire, Robert Laffon.
Vous êtes prêts ? Habillez-vous chaudement, parce que je vous emmène en Alaska !
Une forêt obscure commence par la découverte du corps d’une adolescente en lisière de forêt. L’enquêteur Jake Nelson est dépêché sur place. Ce dont il était loin de se douter, c’est que la jeune fille retrouvée morte est une personne qu’il connaît bien, très bien même, vu que c’est sa fille.
Changement de période, changement d’intrigue.
Deux ans plus tard, Luka Ricci, une jeune acteur de porno, diffuse sur le net des vidéos dans lesquelles il torture et tue des animaux. Les flics sont sur le coup, l’homme reste introuvable. Jusqu’au jour où il a besoin de passer à l’étape supérieur, il tue alors son amant, de multiples coups de pics à glace. Il ne s’arrêtera pas au meurtre, car non seulement il va dépecer le cadavre, mais il va aussi en dévorer certaines parties ! Louise Beaulieu, jeune enquêtrice borderline, accro au poker, à l’alcool qui anesthésie la douleur de la perte de sa sœur, est mise sur le coup.
Et puis, deux jeunes filles sont retrouvées sur le bord de la route, en lisière de forêt. Elles semblent être pétrifiées, et ont perdu en grande partie la mémoire…
Ces diverses affaires sont-elles liées ? Quel rapport entre un tueur en série, un jeune paumé qui est passé à l’acte de la manière la plus sauvage qui puisse exister ou encore deux jeunes filles retrouvées sur le bord de la route ?
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