Bilans livresques, Editions Métailié Noir, Editions Michel Lafon, Editions Pocket

Bilan livresque d’octobre !

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C’était trop beau pour que ça dure, après deux mois de parution du bilan en temps et en heure, me revoilà à nouveau en retard ! La faute à un mois hyper actif sur le plan personnel et à une bonne petite dépression littéraire !

Octobre a été un mois compliqué littérairement parlant. Si j’ai commencé mon mois sur les chapeaux de roue avec l’excellent dernier livre de mon Maître Arnaldur Indridason, s’en est suivie une traversée du désert où je lisais un livre par semaine, et encore ! J’ai été également fort occupée à faire mon itinéraire de voyage comme je vous l’ai régulièrement expliqué. Ajoutez à ça un abandon, un livre que j’ai décidé de ne pas chroniquer parce qu’au bout de 100 pages de lecture, on n’est pas en mesure d’écrire une chronique constructive à son sujet. Ce livre, c’est celui de Maud Tabachnik, La vie à fleur de terre. Je n’avais déjà pas vraiment accroché à L’impossible définition du mal, je pense donc que le style d’écriture de cette auteure n’est vraiment pas fait pour moi. C’est comme ça, ça arrive, on ne peut pas tout aimer en tant que lecteur, et on ne peut pas plaire à tout le monde en tant qu’auteur.

Je vais aussi vous parler dans ce bilan d’Entre deux mondes d’Olivier Norek que je n’ai pas lu en octobre mais il y a quelques semaines déjà car à l’époque, je ne pouvais pas encore vous en parler.

Indéniablement, il y a eu deux livres très marquants durant ce premier mois d’automne, celui de Sophie Loubière, Black Coffee, qui concilie mes deux grandes passions et dont j’ai encore du mal à me défaire, et celui d’Olivier Norek qui m’a laissé un coup de griffe à l’âme.

Vous êtes prêts ? C’est l’heure du bilan !

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Editions Michel Lafon, Polar/thriller français

Entre deux mondes – Olivier Norek

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Lecteurs de thrillers, inutile de vous présenter Olivier Norek. En quelques années et en seulement trois livres, l’ancien flic a réussi à s’imposer comme une figure incontournable du polar français, et les choses se sont d’ailleurs accélérées pour lui depuis la parution du tome 3 des aventures de Coste, Surtensions, vainqueur du Grand Prix des Lectrices Elle, du Prix Le Point du polar Européen 2016.

Il revient aujourd’hui avec Entre deux mondes, et un sujet sur lequel on ne l’attendait pas forcément, bousculant les habitudes de ses lecteurs en proposant quelque chose de différent. Et moi, j’aime quand les auteurs sortent de leur zone de confort pour nous proposer quelque chose de différent.

Je vous parle aujourd’hui d’Entre deux mondes d’Olivier Norek, paru aujourd’hui, aux Editions Michel Lafon.

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Surtensions – Olivier Norek

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J’ai traîné autant que j’ai pu pour faire durer le plaisir, mais ça y est, j’ai terminé Surtensions… dernier né d’Olivier Norek, ce livre clôt la trilogie Coste, et laisse notre coeur de lecteur, une fois la dernière page tournée, complètement vide…

Je ne vais pas résumer ici Surtensions, je préfère laisser à chaque lecteur la possibilité de le découvrir au fur et à mesure de sa lecture. Sachez juste qu’on retrouve la même équipe de flics du 93 qu’on a suivi dans Code 93 et Territoires. On retrouve tous les ingrédients d’un polar pur et dur : enfer carcéral, enquête de police, noirceur absolue, tension, solidarité d’une équipe (ou plutôt d’une famille)…

Que dire? J’ai laissé passer le choc ressenti lors de la lecture de la dernière partie du livre avant de rédiger mon avis. Parce qu’on ne ressort pas indemne de ces 500 pages. On a du plaisir, au début, de retrouver l’équipe de Crime 1 que forme Coste et ses coéquipiers. Et puis au fur et à mesure de la lecture, on sent, on sait qu’il va se passer de vilaines choses… on se prépare alors à avoir son p’tit coeur de lecteur en miettes, et on ne s’est pas trompé « non Anaïs tu ne pleureras pas! »… Le lecteur n’a aucun répit durant les 400 premières pages, tout s’enchaîne à la vitesse d’un éclair.

Mais l’auteur monte encore la tension d’un cran durant la dernière partie, à tel point que les chapitres s’enchaînent sans te laisser la possibilité de retrouver ton souffle… Les dernières pages filent à la vitesse fin éclair, la terre pourrait s’arrêter de tourner que tu ne t’en rendrais même pas compte! Et puis, la dernière page, et le vide… Je crois que je vais avoir du mal à enchaîner avec un autre livre pendant quelques jours.

Olivier Norek fait pour moi partie intégrante des grands auteurs de polar français. La consécration, c’est le prix Le Point du polar européen, décerné il y a quelques, jours, rien que ça!  Que de chemin parcouru depuis Code 93, pour celui qui se définit lors de ses dédicaces comme un « jeune auteur ».
Alors si vous ne connaissiez pas encore, foncez !

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