
Il est temps de reprendre mes chroniques ! 17 articles vont être publiées sur les trois prochaines semaines, du bon, du moins bon et pas de nordique cette fois ! Il fallait que je coupe un peu avec les ouvrages du nord à mon retour de Norvège, pour me tourner vers d’autres horizons littéraires.
La première chronique à être publiée est celle d’un ouvrage très attendu car c’est le petit dernier de l’auteur suisse Joël Dicker. Je n’avais lu qu’un seul roman de lui L’affaire Québert, bien avant l’existence de mon blog. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas continué avec ses autres romans car il m’avait passionnée à l’époque et, chose rare pour moi qui ne regarde pas vraiment la télé, j’ai même regardé la série tirée du bouquin au moment de sa diffusion. A force de voir passer partout L’affaire Alaska Sanders, les chroniques positives, l’auteur dans les médias, et de voir à chaque fois que j’entre dans une grande surface ou un magasin le livre en tête de gondole, j’ai eu envie de tenter et.. J’ai bien fait !
Je vous parle aujourd’hui de L’affaire Alaska Sanders, de Joël Dicker, publié chez Susie Wolfe.
L’histoire (4ème de couverture)
Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d’une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d’un lac. L’enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice.
Onze ans plus tard, l’affaire rebondit. Le sergent Perry Gahalowood, de la police d’État du New Hampshire, persuadé d’avoir élucidé le crime à l’époque, reçoit une troublante lettre anonyme. Et s’il avait suivi une fausse piste ?
L’aide de son ami l’écrivain Marcus Goldman, qui vient de remporter un immense succès avec La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, inspiré de leur expérience commune, ne sera pas de trop pour découvrir la vérité.
Plaisir de lecture : High level !
L’affaire Alaska Sanders se déroule aux Etats-Unis, ça tombe bien car c’est un de nos futurs projets voyages ! La découverte du cadavre d’une jeune fille met toute la petite communauté en émoi, et le mystère entourant sa mort durera de nombreuses années, jusqu’à ce que Marcus, écrivain et personnage bien connu des lecteurs de Joël Dicker, ne débarque dans la ville pour tenter d’élucider le mystère.
Nous voilà donc plongés au cœur d’une affaire non élucidée. J’aime particulièrement ce genre de roman car cela implique de tout reprendre à zéro au niveau des investigations, de creuser parmi les anciens témoins, les anciens acteurs de l’enquête aussi, de fouiller là où personne n’est allé. Le temps n’aide pas à la résolution d’une enquête criminelle, bien sûr, et les auteurs doivent jouer de stratagèmes pour maintenir l’attention des lecteurs afin qu’elle ne retombe pas. Joël Dicker traite ça à la perfection. Je dois dire qu’à l’image de ma lecture de L’affaire Québert, je n’ai plus réussi à décrocher de mon bouquin une fois commencé. Le romancier a cette formidable capacité à captiver mon attention, à m’immerger dans son univers et dans l’environnement dans lequel évolue les personnages. J’ai pu imaginer les lieux, les personnages, ressentir les émotions. J’ai eu envie de comprendre ce qui a bien pu se passer, de chercher quel pouvait être le coupable dans l’entourage de la jeune femme. Si sa vie était lisse d’aspect, plus on avance et plus on se rend compte qu’ils pouvaient être nombreux à vouloir sa mort.
L’ouvrage est dense, foisonnant et particulièrement fourni en rebondissements. Si dans une première moitié du roman, l’intrigue est relativement lente, je dois dire que la seconde partie a été absolument passionnante. Les nombreux rebondissements relancent sans cesse le suspense et donnent un rythme tonitruant à notre lecture. Alors oui, parfois c’est gros, parfois c’est cousu de fil blanc, parfois on se dit que dans la réalité, la vraie vie, ça ne passe pas comme ça… Mais je m’en fous personnellement, si je veux du réel, du vrai et du concret, je regarde un documentaire type Faites entrer l’accusé, je ne lis pas des romans !
Il est tout à fait possible de lire ce roman de manière indépendante, mais je ne saurais que trop vous recommander de lire L’affaire Québert avant celui-ci (si ça n’est pas déjà fait). Je me souvenais bien l’intrigue du premier roman de l’écrivain, et j’ai eu l’impression d’une certaine continuité, notamment car on retrouve Marcus, personnage phare de l’auteur et qu’il y a de nombreux passages qui font échos à l’autre intrigue.
Le mot de la fin
Quand j’ai débuté ce roman, j’avais l’envie folle de ressentir le même plaisir de lecture que celui éprouvé durant L’affaire HQ mais j’étais persuadée qu’il serait impossible de revivre la même chose. Les certitudes sont faites pour être bousculées, bravo Joël Dicker, je me suis passionnée pour L’affaire Alaska Sanders !
C’est avec un grand enthousiasme que je vous en recommandent sa lecture !