
Je suis de retour ! Vous êtes très nombreux à avoir suivi mes aventures norvégiennes via mes stories sur Instagram et je vous remercie pour votre enthousiasme et votre intérêt énormes !
Je suis partie avec 4 romans dans ma valise, je n’en ai pas lu un seul en entier et pour cause, mes journées et mes nuits polaires ont été chargées et quand je pouvais enfin me poser tard le soir, je dormais !
Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de cet auteur norvégien que j’ai découvert l’an dernier avec sa série Wisting, et c’est un plaisir de retrouver tome après tome cet enquêteur que j’apprécie beaucoup.
Je vous parle aujourd’hui de l’avant-dernier roman de Jørn Lier Horst traduit en français, Le code de Katharina, paru chez Folio.
Pour découvrir mes précédentes chroniques de l’auteur :
L’histoire (4ème de couverture)
Cela fait vingt-quatre ans que Katharina Haugen a disparu. Depuis, Wisting explore obstinément les archives de ce dossier non élucidé. Et personne n’a jamais pu déchiffrer ce qu’on appelle le code de Katharina : des chiffres, des lignes et une croix que la jeune femme avait griffonnés sur une feuille trouvée dans sa cuisine. L’ouverture d’une enquête sur son mari, Martin, suspecté d’avoir jadis été impliqué dans l’enlèvement de la fille d’un industriel milliardaire, laisse envisager un lien entre les deux affaires. Mais tout cela remonte à si longtemps… Wisting sera-t-il capable d’arracher des aveux à un homme avec qui, sans être tout à fait son ami, il pratique parfois la pêche au lancer et à la foëne ?
Direction la Norvège !
L’intrigue se déroule comme habituellement dans le sud de la Norvège. Cette fois, Wisting enquête sur un cold case qui hante sa carrière de flic : la disparition de Katharina, une jeune femme qui semble s’être volatilisée depuis plus de deux décennies au grand désespoir de son mari qui n’a, depuis le drame, jamais pu refaire sa vie. Les deux hommes ont noué une relation amicale forte au fil du temps et de l’enquête qui est au point mort, ce qui renforce l’envie de Wisting de faire la lumière sur cette disparition.
Pour ce faire, il faudra reprendre tous les éléments liés à l’enquête, depuis le début. L’auteur nous plonge alors dans une longue partie consacrée à ces investigations, qui sont profondes et détaillées. Cette partie est nécessaire, bien qu’un peu longue par moment, afin de donner au lecteur une vision globale de l’enquête. C’est quelque chose qui m’a vraiment convenu car je lisais de manière très saccadée durant mon voyage, et le fait que l’intrigue prenne son temps me permettait de poser mon bouquin pendant plusieurs jours et pouvoir le reprendre sans me sentir complètement paumée.
Jørn Lier Horst est un ancien policier, on sent à travers ses intrigues une solide connaissance du milieu, il sait de quoi il parle et il le fait bien, de manière divertissante, crédible et sans tomber dans quelque chose de trop technique ou bourré d’acronymes. Maîtrisant à la perfection le mécanisme du suspense, on sent monter graduellement la tension au fil des découvertes et des soupçons. Le rythme de l’action s’accélère alors jusqu’au final détonnant.
L’ambiance, les lieux, le climat sont décrits de manière appuyée par l’auteur. Ce sont ces ouvrages que j’aime le plus, car ils me transportent complètement dans leurs histoires et ils sont plus immersifs que les romans basés uniquement sur l’action de l’enquête et de ses divers rebondissements. J’accorde une immense importance au ressenti lié à l’environnement d’une enquête, surtout quand c’est dans un pays qui me plaît, et j’y trouve mon compte à chaque fois chez lui.
Jorn Lier Horst met en scène principalement deux personnages dans ses romans, Wisting le père qui est donc policier, et sa fille Line qui est journaliste. Le lien entre eux est tendre et fort, on sent une complicité énorme et j’apprécie beaucoup le duo qu’ils forment. Tous deux possèdent un caractère pugnace , et un sens du professionnalisme très aiguisé.
Le mot de la fin
Du polar nordique pur jus comme je les adore ! Je pense que ce roman est mon préféré de la série, il a un petit quelque chose en plus, une certaine mélancolie qui s’en dégage et qui a marqué de manière très forte ma lecture.
L’auteur vient de publier son nouveau roman en France, La chambre du fils, il me tarde qu’il soit publié en poche l’an prochain !
Habituellement je vous conseille toujours de lire les romans d’une série dans l’ordre, mais je pense que celui-ci peut se lire de manière complètement indépendante s’il vous tente. Je ne saurais que trop vous conseiller de lire les autres par contre, qui sont tout aussi bons !
Je recommande !