
Ma rencontre avec l’auteur norvégien Jo Nesbø ne s’est pas très bien passée il y a quelques semaines de ça, mais j’ai eu envie de tenter à nouveau l’aventure avec lui parce que… C’est norvégien justement !
Beaucoup de lecteurs me conseillent la série Harry Hole mais je dois vous avouer qu’elle ne me fait pas très envie car les intrigues ne se déroulent pas en Norvège. J’avais Soleil de nuit dans ma PAL papier depuis des mois (voire des années), mais en voulant le commencer je me suis rendu compte qu’il était le second d’une série. Donc hop hop hop, j’ai sorti mon Hedwige chérie (ma liseuse Kobo !) et c’est parti pour le premier !
Je vous parle aujourd’hui du premier roman de la série Olva Johansen, Du sang sur la glace, écrit par Jo Nesbø et publié chez Gallimard.
L’histoire (4ème de couverture)
Quand on gagne sa vie en supprimant des gens, il peut être compliqué, voire dangereux, d’être proche de qui que ce soit. Olav est le tueur à gages attitré d’un gangster qui règne sur la prostitution et le trafic de drogue à Oslo. Lorsqu’il tombe enfin sous le charme de la femme de ses rêves, deux problèmes de taille se posent. C’est la jeune épouse – infidèle – de son patron. Et il est chargé de la tuer…
Cette fois, ça passe !
J’avais besoin d’un roman qui se lit vite, sans trop de prise de tête, j’ai trouvé ça dans Du sang sur la glace ! Direction le milieu des voyous norvégiens, où on veut faire disparaître ceux qui posent problème plutôt que d’essayer de résoudre la situation. Un homme riche charge Olav, sorte de tueur à gage, de liquider sa femme qu’il accuse d’infidélité. Le hic… Le bonhomme tombe amoureux de la personne qu’il doit tuer.
Le roman se déroule à Oslo, en plein hiver dans les années 70. L’ambiance lugubre et glaciale confère à ce roman quelque chose de désagréable qui donne envie de fuir loin, non seulement de la ville mais également ces personnages violents qui ne reculent devant rien pour se venger de la trahison. Le milieu de la mafia, des voyous, n’est clairement pas celui que je préfère dans mes lectures, mais cette fois ça ne s’est pas trop mal passé, sans doute parce que le roman est ultra court et que le rythme est assez correct pour me donner envie de continuer. Je ne suis pas sûre que je l’aurais lu s’il avait fait 600 pages cela dit…
Je n’ai pas eu le temps de m’attacher au personnage d’Olav, et bien que le bonhomme soit relativement sympathique, 150 pages c’est trop peu pour se faire une idée de son caractère.
Quelques notes d’humour apportent un peu de fraîcheur à ce roman et contrebalancent avec la dureté des milieux dans lesquels évoluent les personnages.
Le mot de la fin
Jo Nesbø ne sera pas mon auteur scandinave préféré, mais pour me mettre dans l’ambiance de mon voyage, ça se laisse lire !
On verra ce que je pense du deuxième, Soleil de nuit, qui est la suite directe de celui-ci.