Editions Acte Sud, Polar/thriller nordique

Lazare – Lars Kepler

Avant dernier roman publié en France de la série Joona de Lars Kepler, je ne saurais que trop vous conseiller de lire les précédents avant d’entamer celui-ci, parce qu’il y a un fil conducteur dans toute cette série, et le fait de ne pas avoir lu les autres rendrait votre lecture incomplète malgré les différents rappels que les auteurs font des six précédents tomes.

Il est difficile de chroniquer ce roman sans rien vous dévoiler de l’intrigue, ni des précédents, mais aussi parce que j’enchaîne les articles sur cette série et qu’au bout d’un moment, je suis à court d’arguments pour vous dire à quel point j’ai aimé et à quel point je vous les conseille.

Petit rappel pour les lecteurs intéressés, voici l’ordre de lecture :

Je vous parle aujourd’hui de Lazare, de Lars Kepler, publié chez Acte Sud.

L’histoire (4ème de couverture)

Un appartement d’Oslo, dont l’occupant a été trouvé mort, dans un état de décomposition avancée. Quand la police investit les lieux, elle fait une autre découverte macabre : la victime était visiblement un profanateur de tombes qui collectionnait des “trophées”. Au nombre desquels le crâne de l’épouse de Joona Linna.

Quelques jours plus tard, une inspectrice allemande prend contact avec Joona pour solliciter son aide sur une troublante affaire de meurtre dans un camping aux abords de Rostock. Rien n’aurait pu le préparer au choc qui l’attend, car ce qui n’était d’abord qu’un pressentiment absurde va basculer irrémédiablement vers une certitude terrifiante : le redoutable tueur en série Jurek Walter est de retour. L’inspecteur sait qu’il ne lui reste qu’une chose à faire : mettre sa fille à l’abri. Et il ne peut compter sur l’aide de personne, car ses collègues le jugent en plein délire paranoïaque. Qui d’autre qu’un fou tremblerait devant un fantôme ? Mais tout le monde ne vit pas dans la même réalité. Si quelqu’un revenait d’entre les morts, certains crieraient au miracle, d’autres évoqueraient un cauchemar.

Plus noir que jamais, Lars Kepler, maître incontesté du thriller scandinave, est de retour avec la septième enquête de l’inspecteur Joona Linna.

S’enfoncer dans le noir

A chaque fois que j’entame un Lars Kepler, je me dis « pffff quel pavé ! » et à chaque fois ça passe tout seul et je ne vois pas défiler les 500 ou 600 pages !

Nous retrouvons ici Joona et ses acolytes dans une nouvelle enquête. Nouvelle ? Pas si sûr ! Parce que les vieux fantômes n’appartiennent pas tous au passé et que des personnages feront ici un retour… improbable !

Lazare est très certainement le roman le plus noir, le plus glauque et le plus violent de la série. L’assassin ne recule devant rien et se plaît à faire souffrir ses victimes, physiquement et psychologiquement, avant leur mort. Certains passages sont assez difficiles, ils réveillent en nous certaines peurs, et sont écrits de telle manière qu’on ressent l’angoisse, l’enfermement, la peur viscérale qu’on s’en prenne à nous ou pire, à l’un de nos proches. Impossible de ne pas vous sentir meurtris par ce que traversent certains personnages, impossible de ne pas ressentir de la colère face à ce sentiment d’impuissance que l’on a de ne pas pouvoir leur venir en aide.

Le style Kepler c’est : du rythme, des rebondissements, des passages difficiles et qui contrastent franchement avec leurs homologues nordiques, et des romans qui se terminent en laissant une porte grande ouverte sur une suite. J’adore quand un bouquin se termine de manière tonitruante avec un suspense de tous les diables, surtout quand le prochain m’attend déjà dans ma PAL ! Moi qui découvre tardivement cette série, je n’ai qu’une envie c’est de les enchaîner encore et encore !

L’angoisse de voir l’inéluctable se produire confère à Lazare un suspense de tous les diables, il est sans doute le tome le plus violent, prenant et rythmé de la série Joona. Les auteurs n’hésitent pas à sacrifier des personnages auxquels nous sommes très attachés, et on craint déjà de lire la suite parce qu’à ce moment, on a compris qu’ils ne reculeront devant rien pour donner du spectacle à leurs lecteurs, et continuer de les surprendre. On comprend alors que tout est possible avec eux, et que nous ne sommes pas à l’abri de vivre d’autres drames dans les prochains romans. S’en prendront-ils un jour à leur personnage phare Joona ? Ou pire encore pour moi qui ai eu un véritable coup de foudre pour ce personnage, à l’hypnotiseur que l’on retrouve régulièrement dans la série ?

Le mot de la fin

J’attaquerai demain L’homme-miroir, parce que je ne peux pas attendre plus longtemps pour découvrir la suite ! Et je vais tenter d’aller tirer les vers du nez à l’attachée-presse chez Acte Sud pour savoir si la suite est prévue pour bientôt !

Affaire à suivre !

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