Déceptions, Editions Pocket

Les meilleurs amis du monde – Gilly MacMillan

Mon article ne va pas être bien long, car je suis autant inspirée pour rédiger mon article que par ma lecture, c’est-à-dire pas du tout…

Si j’ai beaucoup apprécié les deux premiers romans que j’ai découverts de l’auteure, La nanny et Je sais que tu sais, celui-ci a été nettement plus compliqué… ça arrive !

Je vous parle aujourd’hui du roman de Gilly MacMillan, Les meilleurs amis du monde, publié chez Pocket.

L’histoire (4ème de couverture)

Noah Sadler et Abdi Mahad sont deux adolescents inséparables, meilleurs amis depuis l’enfance. Par un matin glacial, une équipe de secours repêche le corps de Noah dans le canal de Bristol : son état est critique. Abdi, présent sur la scène du drame, ne peut – ou ne veut – rien dire.
Alors que le détective Jim Clemo, de retour d’un arrêt de travail forcé, se voit confier l’affaire, l’incident tourne à la bataille médiatique : Noah est anglais et issu d’une bonne famille, Abdi est fils de réfugiés somaliens. Il n’en faut pas plus pour mettre le feu aux poudres et raviver les tensions sociales qui rongent Bristol.
Dans ce contexte brûlant marqué par la peur et la colère, chaque famille se bat pour son fils et pour la vérité. Ni l’une ni l’autre ne sait jusqu’où elle devra aller, ni quels démons elle devra affronter.

Oh, c’que je suis déçue !

Comme je vous le disais en intro, je vais être brève parce qu’il n’y a pas besoin d’écrire une chronique de cinquante lignes pour expliquer que je me suis ennuyée durant une majeure partie de ma lecture.

Si le démarrage a été très sympa à lire, on va dire les cent premières pages, le reste n’a pas suscité beaucoup mon intérêt. L’action traine en longueur et les digressions sont trop nombreuses pour que je réussisse à me sentir concernée par l’intrigue initiale, à savoir qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’un gamin soit retrouvé quasiment noyé, et pourquoi son meilleur ami s’est-il muré dans le silence depuis l’accident. L’auteure aborde de très, trop nombreux thèmes, qu’elle multiplie au point que c’est devenu lassant pour moi : immigration, différences de culture, vie de la communauté somalienne,  tensions raciales et j’en passe… C’est trop fourni, et finalement en se perdant dans ces différents thèmes, Gilly MacMillan en oublie l’essentiel, c’est-à-dire écrire un thriller construit autour d’un drame. Les personnages sont trop survolés et pas assez approfondis, aucun attachement envers eux, aucune empathie. Rien, encéphalogramme à plat pour moi.

Je l’ai fini parce que j’ai cru jusqu’au dernier moment qu’il y aurait un sursaut dans l’intrigue, mais ça n’a pas été le cas.

Le mot de la fin

Bref, next !

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