Editions Pocket, Polar/thriller nordique

Une famille presque normale – M.T. Edvardsson

De retour !

J’ai terminé ce roman il y a quelques jours déjà alors que j’étais en vol vers Lanzarote, mais entre les vacances sportives et un retour tout aussi actif, je n’ai pas eu le temps de rédiger cette chronique.

Cet ouvrage patientait dans ma PAL depuis des mois, et je ne sais pas pourquoi mais il ne me tentait pas vraiment. Quel regret de ne pas l’avoir lu plus tôt !

Je vous parle aujourd’hui d’Une famille presque normale de M.T. Edvardsson, publié chez Pocket.

L’histoire (4ème de couverture)

Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.
Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…

Une lecture en apnée

C’est l’histoire d’une famille banale dont la vie va voler en éclat. Papa est pasteur, maman est avocate, ils ont une fille tout ce qu’il y a de plus normal, une jeune femme dans l’air du temps, affirmée, volcanique parfois, qui sort avec ses copines et vit sa vie librement. Jusqu’au jour où elle est accusée du meurtre d’un homme. Elle se retrouve alors aspirée dans un engrenage judiciaire qui va broyer sa vie, mais aussi sa famille. Commence alors un véritable parcours du combattant pour ses parents qui vont chercher à faire la lumière sur les évènements qui se sont déroulés, et qui sont reprochés à leur fille unique.

Une famille presque normale est un roman choral, comprenez qu’il y a une alternance de narrateurs qui détaillent les événements tour à tour : le père, la mère, et enfin la fille. J’aime beaucoup ce procédé d’écriture car il permet d’avoir de multiples points de vue, et de découvrir au détour d’un paragraphe des éléments nouveaux dont on n’avait pas encore connaissance. Et derrière la façade lisse et reluisante, on sait tous qu’il se cache parfois des choses qui le sont moins.

L’auteur centre tout son ouvrage sur la famille. Elle est ici au centre de tout. Il peut y avoir des non-dits, des secrets, des rancunes, mais lorsqu’un des membres est en difficulté, un bloc de granite se crée naturellement autour d’elle pour la protéger coûte que coûte. Edvardsson a décortiqué la puissance de ces liens du sang, il nous montre aussi ce que sont prêts à faire des parents pour sauver leur enfant. Et c’est là la force incroyable de ce roman, c’est ça aussi qui en fait son originalité.

Comme bon nombre d’auteurs nordiques, ce roman est l’occasion de mettre un coup de griffe aux travers de la société suédoise. Il est aussi question de violences faites aux femmes, de la difficulté d’aller porter plainte et de faire reconnaître ce dont on a été victime.

Que les réfractaires aux polars nordiques se rassurent, ici le rythme est plutôt soutenu. D’ailleurs l’histoire pourrait se passer n’importe où, dans n’importe quel autre pays du monde, car l’auteur ne développe pas son intrigue autour de l’atmosphère du pays ou de ses paysages.

Le mot de la fin

Je suis rapidement rentrée dans ce roman, ce qui est plutôt rare ces derniers temps dans cette véritable traversée du désert littéraire que je vis.

J’ai eu bien du mal à rédiger une chronique plusieurs jours après l’avoir terminé, je n’ai pas dit grand chose d’intéressant mais retenez que je n’ai rien vu passer des 500 pages qui ont défilé sous mes yeux. Ce roman est une belle réussite !

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