Anglais, Editions Pocket

Le pensionnat des innocentes – Angela Marsons

J’ai lu tout et son contraire sur ce roman, mais l’avis d’Emmysbook m’a donné envie de le sortir de ma PAL.

J’étais dans une période méga compliquée au niveau lecture, à abandonner tout ce que j’entamais, et ce livre est le premier roman que j’ai réussi à terminer…

Il ne sera pas mon roman de l’année, ni même du mois, mais il a eu le mérite de me faire aller au bout de ma lecture cette fois.

Je suis aussi peu inspirée pour mes chroniques que par mes bouquins, ça sera donc une chronique éclair car je n’ai pas grand chose à dire dessus…

Je vous parle aujourd’hui du roman Le pensionnat des innocentes, d’Angela Marsons, publié chez Pocket.

L’histoire (4ème de couverture)

Mélange de frissons et d’émotion brute, un premier roman phénomène, vendu à plus d’un million d’exemplaires.

2004. Par une nuit glaciale, cinq personnes scellent un pacte au-dessus d’une tombe fraîchement creusée.

Mais les secrets finissent toujours par remonter à la surface…

De nos jours, Teresa Wyatt, ancienne directrice du foyer pour filles de Crestwood, est retrouvée noyée dans sa baignoire.
Au même moment, Crestwood fait la une des médias : des fouilles archéologiques viennent de mettre au jour le squelette d’une adolescente enterrée dans le jardin.

Coïncidence ? L’inspectrice Kim Stone n’y croit pas. Et quand les ossements d’autres fillettes sont exhumés, l’affaire prend rapidement un tour personnel pour cette jeune flic au tempérament plus tranchant qu’une lame de rasoir. Elle qui a connu l’assistance publique est bien décidée à rendre justice aux innocentes oubliées de tous dans ce lieu cauchemardesque…

Direction l’Angleterre !

Premier tome d’une série mettant en scène l’inspectrice Kim Stone, nous suivrons l’enquête sur le meurtre d’une directrice de pensionnat pour jeunes filles. Rapidement les meurtres vont s’enchaîner, toutes les victimes ont un passé commun qui les ramène au pensionnat, fermé depuis plusieurs années à la suite d’un incendie.

Qui de mieux placé que Kim pour enquêter dessus ? Ancienne enfant placée, elle est une personnalité puissante, difficile et parfois violente tant dans ses réactions que dans sa manière de manager son équipe. Ça donne des dialogues assez vifs, et un personnage qu’on se plaît à détester par moment même si on se doute bien qu’elle est devenue comme ça parce qu’elle a morflé dans son passé. J’ai un peu de mal avec ces personnalités aussi imposantes, ça me semble être un cliché trop récurrent dans les thrillers, comme si finalement il y avait besoin qu’une femme soit violente et désagréable pour s’imposer. Comme si c’était forcément nécessaire d’avoir un personnage torturé, au passé difficile, pour en faire un bon flic… Ça n’a pas forcément entaché ma lecture mais ça fait une dizaine d’années que je lis entre 80 et 100 polars/thrillers par an, et je suis un peu fatiguée de ça malgré tout.

Côté enquête, à grand renfort de fausses pistes, de rebondissements et de nouveaux cadavres, le rythme est intéressant bien que l’intrigue de fond soit plutôt classique. Ce qui aide ce roman à sortir un peu du lot, c’est que l’auteure a réussi à créer un environnement très noir, lugubre et oppressant. Là réside la force du roman, car de l’intrigue, je pense que j’aurai tout oublié dans les semaines à venir…

Le mot de la fin

Une énième histoire de vengeance, rien de nouveau sous le brouillard du Pays Noir. Il m’a occupée quelques heures, j’en ai apprécié sa lecture même si ça n’ira pas jusqu’au coup de cœur.

2 réflexions au sujet de “Le pensionnat des innocentes – Angela Marsons”

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