Déceptions, Editions 10/18

La maison de poupée – M.J. Arlidge

Bon. C’est un peu en dent de scie entre Arlidge et moi. Si je devais résumer le premier, Am Stram Gram je dirais « Mouais… », le deuxième Il court, il court, le furet, par « Whaoooooouuuuu », celui sera « pfiiioooout » (bruit d’un soufflé au fromage qui s’effondre parce qu’il a été sorti trop rapidement du four).

Je vous parle aujourd’hui de La maison de poupée, de M.J. Arlidge, publié chez 10/18.

L’histoire

Préparez-vous à passer une nuit blanche en plongeant dans le monde tordu et terrifiant de La Maison de poupée, le nouveau thriller de M.J. Arlidge.

Une jeune femme se réveille, désorientée. Elle n’est pas dans son lit mais dans une cave. Prisonnière d’un simulacre de chambre. La panique monte. Comment a-t-elle atterri là ?Pourquoi ?

Non loin de là, des promeneurs font une découverte macabre : le corps décomposé d’une femme. Sa disparition n’a jamais été signalée : sa famille recevait régulièrement de ses nouvelles via les réseaux sociaux et n’avait donc aucune raison de s’inquiéter. Quel assassin peut être assez pervers pour jouer ainsi avec les proches de ses victimes ?

La détective Helen Grace se lance sur la piste de ce meurtrier redoutable. Un prédateur vicieux et intelligent qui ne recule devant rien. Mais elle doit faire vite. Quelque part, une femme lutte pour sa survie…

Que s’est-il passé ?

Je partais confiante et toute heureuse après ma bonne lecture d’Il court, il court, le furet, mais quelle déception cette fois ! Au programme ennui profond et infini, enquête inexistante, visiblement Helen Grace a des dons de super-héroïnes car ses intuitions arrivées d’on ne sait où se révèlent toujours bonnes, ce personnage frôle la limite de la caricature et j’avoue avoir eu bien du mal cette fois… Alors oui, je sais que vous êtes nombreux à adorer cette série, à adorer ce personnage, oui il y a de l’action, non il n’y a pas ou peu de temps mort, mais je n’ai pas réussi à me sentir intéressée par ce que je lisais. L’intrigue principale (le kidnapping de la jeune femme) qui passe au second plan par rapport à la vie personnelle des personnages principaux et si ça m’a plu lors du second tome, ça m’a beaucoup trop gavée cette fois. Je trouve ça redondant, et malgré le développement très important que l’auteur fait autour d’eux, de leur caractère, de leur vie, je les trouve finalement assez lisses, trop convenus et sans grand relief.

Bref, je n’ai rien à dire de plus au sujet de ce roman, inutile de broder pour allonger ma chronique.

Le mot de la fin

Un polar trop facile pour moi…

Je n’ai plus aucun bouquin d’Arlidge dans ma PAL, tant mieux car pour l’instant je n’ai pas envie de continuer avec lui. On verra ça dans les mois à venir quand je serai venue au bout de ce que j’ai en attente si j’ai l’envie d’en reprendre un ou pas.

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