
J’ai publié hier la chronique de 3 secondes, premier ouvrage de la trilogie des auteurs suédois Roslund & Hellström. Si vous l’avez lue, vous avez compris que j’ai été absolument conquise par le premier ouvrage de la série. Ca n’est clairement pas le cas avec le deuxième, que j’ai terminé dans la souffrance, et qui ne me donne pas envie de me jeter sur le troisième et dernier opus dans la foulée !
Je vais tenter ici de vous expliquer ce qui a bien pu se passer entre le premier « WTF j’adore ce bouquin » et le deuxième « Chéri si t’as besoin d’un truc à cramer pour allumer le barbuc, j’ai ce qu’il te faut !« .
Je vous parle aujourd’hui de 3 heures, de Roslund et Hellström, publié chez Le livre de poche.
L’histoire (4ème de couverture)
Piet Hoffmann est l’homme le plus recherché de la planète. Après s’être évadé de Suède en se faisant passer pour mort, il travaille désormais pour le compte des renseignements américains. Sa mission : infiltrer la mafia colombienne, reine du trafic de cocaïne, en échange de sa protection et de celle de sa famille. Mais au sein du milieu le plus violent et sanglant de la pègre, leur vie semble plus que jamais menacée.
Lorsque le cartel enlève le président de la Chambre des représentants au cours d’une visite officielle en Colombie, Hoffmann se retrouve au cœur de ce que l’on appelle bientôt la « guerre finale contre la drogue ». Alors que la liste des personnes les plus recherchées par le gouvernement devient une liste de cadavres, la DEA interrompt tout contact avec son infiltré, et la seule personne qui puisse aider Piet Hoffmann n’est autre que son pire ennemi : l’inspecteur Ewert Grens qui n’a jamais renoncé à le retrouver mort ou vif…
AU SECOURS !
Comme à chaque fois que j’ai du mal à accrocher à un bouquin, je ne vais pas vous rédiger un roman en vous expliquant en long, en large et en travers ce qui ne m’a pas plu. Allons donc à l’essentiel !
Dans un premier temps, j’ai été particulièrement perturbée, le mot est faible, par le fait que l’ouvrage se passait en Colombie. Je sais, c’est con, mais le lieu dans lequel se déroule les intrigues de mes bouquins est hyper important pour moi, et si je ne me sens pas un tant soit peu attirée vers le pays en question, en général je n’arrive pas à entrer dans l’histoire. Bingo, ça n’a pas loupé cette fois encore, il m’a été très, très, très difficile de rentrer dedans… D’ailleurs, y suis-je parvenue, à y entrer dedans ? Rien n’est moins sûr… Je lis du polar nordique pour retrouver l’ambiance des pays du nord, ambiance qui manque cruellement à ma vie de voyageuse depuis plus d’un an de pandémie. Donc si je lis des auteurs suédois qui s’appellent Roslund & Hellström, je veux que l’intrigue se déroule dans le nord et pas ailleurs. Du coup, ça a forcément mal commencé quand j’ai compris que l’histoire ne se déroulerait pas totalement en Suède (ça m’apprendra à ne pas lire la quatrième de couv’), et j’ai été fort ronchon tout le reste de ma lecture… Après plusieurs mois à ne lire quasiment que du nordique, le choc a été trop grand pour moi… C’est un peu comme quand tu changes les croquettes de ton chat, faut y aller progressivement sinon il ne comprend pas, il te fait la gueule et se rebelle… Ben c’est pareil pour moi !
Ensuite, je vous le disais lors de ma précédente chronique, mais les milieux mafieux et des trafiquants de drogue ne m’intéressent pas franchement. J’étais agréablement surprise d’accrocher autant au premier d’ailleurs, je me disais que ça allait se passer de la même manière avec la suite de la trilogie, mais ça n’a pas été le cas. En tentant d’analyser pourquoi, j’ai compris que si 3 secondes m’avait autant plu, c’est parce que j’ai été subjuguée par toute la partie de l’intrigue qui se déroule en prison aux côtés du personnage principal. C’est cette partie-là dans laquelle j’ai été immergée en apnée, pas dans celle axée sur le milieu mafieux et des narcotrafiquants. Le hic c’est qu’ici, dans 3 minutes, tout l’ouvrage est centré dessus, et uniquement dessus et j’ai trouvé le temps long, mais long !
Enfin et je terminerais dessus, certains passages sont franchement répétitifs, j’ai trouvé que l’intrigue s’essoufflait et n’arrivait pas à démarrer, et sur un pavé de plus de 700 pages c’est soit les auteurs beaucoup de choses à dire et les 700 pages se justifient, soit ils tournent en rond et finissent par fatiguer le lecteur. Je vous laisse deviner de quel côté je penche…
Finalement tout ce que j’ai aimé du roman, c’est le fait d’avoir retrouvé le personnage principal, Piet, pour lequel je ressens une vraie sympathie et que j’ai malgré tout envie de continuer à suivre dans le troisième tome.
Le mot de la fin
Je lirai un de ces jours le dernier tome de la série, 3 heures, mais pas tout de suite car j’ai besoin de faire une pause avec le milieu des cartels et de la drogue et de partir sur autre chose de plus simple et moins prise de tête (sans doute un thriller domestique).
Je ne saurais que trop vous conseiller de lire 3 secondes en premier, si l’envie vous tente de découvrir cette série suédoise.