
Après cinq lectures consécutives de ces auteurs, il est déjà temps pour moi de partager ma dernière chronique… Je me sens un peu comme une coquille vide depuis que j’ai tourné la dernière page de ce dernier roman et j’ai vraiment du mal à passer à autre chose, tant ce que j’ai ressenti pour cette série est fort !
Vous me posez régulièrement la question de l’ordre de lecture, le voici :
Je vous parle aujourd’hui de Recalé, de Hjorth & Rosenfeldt, publié chez Acte sud.
L’histoire (4ème de couverture)
Une star de la télé-réalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d’abattage. L’homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe avec un bonnet d’âne sur la tête, et un test de plusieurs pages agrafé sur son dos. À en juger par le nombre d’erreurs, la victime a raté le test le plus important de sa vie.
Dans ce nouvel opus trépidant de la série Bergman – personnage lunaire, coureur de jupons invétéré, antihéros par excellence –, Sebastian et son équipe sont face à un tueur en série à la psychologie perfide, qui menace l’existence même des enquêteurs.
Parfait !
Les auteurs scandinaves ont l’habitude, à travers leurs polars, d’évoquer à chaque fois ou presque des sujets de société. Dans ce roman, un mystérieux assassin s’en prend à des blogueurs (gloups) et des stars de la téléréalité qui sont retrouvées mortes dans des salles de classe, avec une liste de questions agrafées dans le dos. Nouvelle enquête pour notre équipe d’enquêteurs qui va devoir composer avec les médias, assoiffés par les scoops, d’autant plus que les meurtres ne concernent que des gens qui ont une petite notoriété sur le web.
Encore une fois, je vais finir par devenir lassante, je n’ai rien de mal à dire au sujet de ce roman. J’y trouve mon compte niveau intrigue policière grâce à un rythme incroyable où le suspense et la tension ne redescendent jamais. Le rythme est parfaitement géré, dans le sens où il n’y a aucun ennui, et pourtant les auteurs n’abusent pas des effets de style à outrance pour maintenir le rythme. Ils évitent, par exemple, les traditionnels clifhangers de fin de chapitre dont certains usent et abusent. J’aime les rebondissements, mais ça a quelque chose de très superficiel quand il y a à chaque chapitre. Par contre, une des constantes de la série est de terminer les dernières pages sur une énorme porte ouverte vers le prochain tome, histoire de nous donner envie de continuer, encore et encore.
J’ai aimé être aux côtés des enquêteurs auxquels je suis très fortement attachée. Tous ont leur qualités, tous ont leurs travers, mais jamais on ne tombe dans le cliché, le too-much ou le caricatural et c’est ce qui fait la force de la série Dark secret.
Que les réfractaires aux polars scandinaves se rassurent, pas d’ennui ni de descriptions de paysages ici, les intrigues pourraient se passer dans n’importe quel pays occidental et l’ambiance scandinave est assez peu présente, je trouve, dedans…
Je n’ai plus grand-chose à vous dire, c’est ma sixième chronique en peu de temps les concernant et je pense être arrivée à court d’arguments pour vous les faire lire… Si après tout ça, ça ne vous donne pas envie de vous y mettre, alors je n’y arriverai jamais, ah ah !
Le mot de la fin
Elles sont peu nombreuses, ces séries qui peuvent se targuer d’avoir fait un carton plein auprès de moi, sans jamais provoquer de sentiment de lassitude ou d’envie de passer à autre chose. J’ai aimé tout ce que j’ai lu, et tout me paraît bien fade maintenant.
Vous êtes au moins une dizaine à m’avoir envoyé un message pour me dire que vous avez suivi mes conseils et que vous adorez ces romans, infiniment merci pour votre confiance !
Il semblerait que les Epub sur les premiers ouvrages de la série ne soient plus disponibles depuis quelques jours. Notez que les trois premiers ont été réédités chez 10/18 en format poche. De nombreux titres sont disponibles d’occasion sur Vinted par exemple, ce qui devrait vous alléger un peu les dépenses 🙂