Déceptions, Editions Acte Sud, Islandais

Indésirable – Yrsa Sigurðardóttir

L’article sera bref, c’est un abandon pour cause de « je vais me laisser mourir d’ennui ». Je ne peux pas tout aimer ni m’extasier à chaque bouquin, et comme d’habitude je me réserve le droit de dire ce que je pense de toutes mes lectures et sans langue de bois.

Vous le savez j’aime par-dessus tout le polar nordique, mais j’ai une nette préférence pour les polars islandais car je suis fascinée par ce pays après plusieurs voyages sur place, et c’est toujours un plaisir pour moi de me replonger dans cet environnement histoire de prendre mon shoot islandais régulièrement. En bonne habituée des polars nordiques, je n’ai pas de problème avec les intrigues qui prennent leur temps, mais entre prendre son temps et traîner en longueur sans me donner envie de continuer, il y a un fossé, et force est de constater que cette fois je suis tombée dans le fossé…

Si ça se passe toujours bien avec des auteurs comme Arnaldur Indriðason (une seule déception sur une vingtaine d’ouvrages lus), Ragnar Jónasson (carton plein pour lui), ou encore Lilja Sigurdardottir, c’est plus compliqué avec leur consœur Yrsa Sigurðardóttir, dont j’ai aimé la série (voir chroniques de Succion et Absolution), mais pas ses ouvrages indépendants (j’ai également abandonné il y a plusieurs années Je sais qui tu es).

Le roman est assez classique de par sa construction avec alternance passé/présent. Si je me suis sentie assez intriguée dans un premier temps par la partie qui se déroule à la période actuelle, j’ai ressenti un ennui profond lorsque l’auteure nous transportait dans les années 70 au sein d’un foyer pour enfants placés. On se doute bien que rien n’est clair dans ce foyer, qu’il y a des choses graves qui s’y produises mais… Comment dire… Je m’y suis tellement ennuyée que je n’avais même pas envie de continuer pour découvrir ce qu’il s’y passait.

Alors oui, c’est noir comme bouquin, c’est même déprimant à l’image du temps islandais, d’habitude c’est tout ce que j’aime, mais ici c’est surtout mou… Il m’aurait fallu un gros rebondissement pour me donner un coup de défibrillateur et réussir à me donner envie de continuer. Je ne l’ai pas eu, et c’est un abandon autour de la deux centième page… C’était bien assez comme ça !

Comme d’habitude, si le pitch de la quatrième de couverture vous fait envie, ne m’écoutez pas lisez-le ! (ça c’est l’avertissement habituel pour tous ceux qui me traitent de méchante ou d’extrémiste quand j’ai pas aimé un bouquin et que je le dis. C’est du vécu ^^).

En tout cas pour moi, c’est au suivant !

L’histoire (quatrième de couverture)

Quels sont les sombres secrets du foyer éducatif pour adolescents Krókur ? Que s’est-il réellement passé lorsque deux jeunes garçons y ont trouvé la mort ? Et pourquoi personne ne semble oser en parler ? Óðinn s’apprête à tirer la vérité au clair. Mais la vérité ne supporte pas toujours la lumière du jour…

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