
Fin du mois oblige, voilà le traditionnel bilan lecture de février !
Je n’ai pas vu ces 28 jours passer, je n’ai pourtant pas un bilan lecture de dingue, la faute à une semaine où j’étais K.O. à cause d’un syndrome grippal et où je passais mon temps à dormir dès que j’avais fini de bosser (y compris durant ma pause de midi ^^), et il a fait tellement beau ensuite les week-ends que j’ai préféré sortir faire de la rando avec mon Monsieur Serial plutôt que de rester enfermée à la maison à lire… On en profite tant qu’on n’est pas confinés, n’est-ce pas !
Globalement, un bon mois de lecture avec de bonnes découvertes. Philip Le Roy confirme sa place de chouchou 2021 pour moi dans les auteurs français, Indridason confirme sa place de chouchou numéro 1 toutes nationalités confondues (parfaite égalité avec Ragnar Jonasson !)… J’ai aussi tenté d’explorer d’autres horizons littéraires avec Liane Moriarty, bon je sais pas si je suis prête à tenter à nouveau l’expérience mais ça a eu le mérite de me divertir un peu… et de me faire prendre conscience que finalement je suis très bien dans le polar/thriller pur, alors pourquoi aller explorer d’autres horizons trop souvent ? Ah ah !
Sur la photo, vous voyez qu’il y a un roman posé dans le mauvais sens, pas de panique je n’étais ni alcoolisée ni sous l’emprise d’un quelconque produit illicite, il symbolise juste une lecture réalisée sur ma nouvelle liseuse chérie. J’ai bien tenté de faire tenir mon Hedwige debout sur la pile de bouquins (bah oui elle a un p’tit nom, ma nouvelle meilleure copine), en vain, et je n’avais pas franchement envie qu’elle s’éclate au sol vu que je viens de l’acheter et vu ce que ça m’a coûté =)
Je vous ai enfin parlé de l’application de lecture de mini-séries littéraires, Rocambole durant ce mois de février, je vous invite à découvrir l’article si vous ne l’avez pas encore fait.
Trêves de bavardages, place au bilan !
6 livres chroniqués
R.J. Ellory – Le chant de l’assassin (Le livre de poche)

« Lire un roman de R.J Ellory, c’est l’assurance de passer un excellent moment de lecture. Il m’en reste encore de nombreux à découvrir, je poursuivrai donc avec la bibliographie de cet auteur dans les semaines et mois à venir.
Je dois avouer que j’ai bien du mal à me défaire de cette histoire, je la ressens encore en moi plusieurs jours après avoir pourtant tourné la dernière page. Un roman qui marque, un coup de griffe à l’âme, et un magnifique coup de cœur. »
Camilla Grebe – Le journal de ma disparition (Calmann-Lévy)

« J’ai vécu cette lecture de manière complètement étrangère, je n’ai pas réussi à m’impliquer dans l’enquête, ni dans la vie des habitants du village, je n’ai rien ressenti au niveau émotionnel et j’en suis la première navrée.
Il m’a manqué le petit coup de peps nécessaire pour émoustiller mes émotions de lectrice, alors que je l’avais ressenti dans tous les autres ouvrages de l’auteure… ça arrive, mais j’avoue que cette fois je ne m’y attendais vraiment pas ! »
Arnaldur Indridason – La pierre des remords (Métailié)

« Ce roman est, peut-être encore plus que ses précédents, empreint de mélancolie, le poids du remords et de la culpabilité qui pèse sur certains des personnages est terrible, et il en ressort un ouvrage poignant et rempli d’humanité. »
Philip Le Roy – Couverture dangereuse (Au diable Vauvert)

« Alors que les mêmes auteurs se partagent le top 10 des ventes chaque année en France depuis des lustres, il y a quand même des putains de talents qui mériteraient d’être bien plus mis en avant sur la scène polar française.
Pour ça, ouvrez vos shakras et arrêtez de lire sans arrêt les mêmes polars tous écrits de la même manière, lisses, sans âme et bien calibrés pour atteindre le plus large public possible. »
John Kare Raake – Le glace (Michel Lafon)

« Prenez deux personnages que tout oppose, déposez-les sur une base au Pôle nord où ils devront étudier les effets du réchauffement climatique, loin de toute forme de vie et avec pour seule compagnie des ours polaires affamés et qui ne feraient bien qu’une bouchée d’eux si l’occasion se présentait, en plein hiver polaire lorsque le jour ne se lève jamais et où la seule lumière dans le ciel provient des aurores boréales qui viennent danser au-dessus de leur tête, ajoutez une bonne tempête avec des vents capable de décorner un bœuf, saupoudrez le tout de plusieurs cadavres de chinois découverts congelés et qui ont visiblement passé un sale quart d’heure avant de mourir et vous obtiendrez La glace ! »
Liane Moriarty – Le secret du mari (Le livre de poche)

« Dire que les personnages, leur comportement, ainsi que les dialogues sont de véritables clichés est un euphémisme. J’ai bien eu l’impression de me retrouver dans un téléfilm de l’après-midi diffusé sur TF1. Gnangnan à souhait par moment, caricatural également, la plupart des hommes sont ignobles, les femmes sont des bécasses, mais bizarrement et même si j’ai eu envie d’en claquer quelques-uns par moment, c’est léger, ça se lit tout seul, pas besoin de réfléchir ni de te triturer le cerveau, ce n’est pas le genre de livres qui me fera faire des cauchemars et ça me change de mes lectures habituelles. Je savais dans quoi je me lançais en le commençant et j’y suis allée en connaissance de cause. »
Et en mars ?
Toujours beaucoup de nordiques, j’ai tellement de retard dans les auteurs du grand nord que je veux continuer de découvrir que je pense pouvoir encore lire une majorité de nordique pendant des mois et des mois. Je compte également découvrir M.J Arlidge car je n’ai jamais lu un seul bouquin de lui et visiblement c’est un auteur incontournable dans le polar…
Côté nouveautés, je publierai demain mon article sur les sorties que j’attends avec impatience en mars, en grand format mais aussi en livres de poche.
Je vis en Meurthe-et-moselle et il semblerait qu’un nouveau confinement se profile, comme à Nice et Dunkerque dans les jours à venir. Donc forcément si je ne peux pas aller faire de rando le week-end, le bilan de mars sera un peu plus dense que celui de février… Cette sale période a l’air sans fin, je commence vraiment à saturer et tout l’optimisme qui m’habite habituellement commence franchement à s’effriter. Je suis contente d’avoir cette passion de la lecture car sans elle, je ne sais pas comment je tiendrais à vivre ainsi, en étant bonne qu’à bosser et sans sortir ni voir personne depuis quasiment un an (et j’vous en cause même pas des voyages).
Bref, fin de la partie « blogueuse littéraire dépressive », à très bientôt pour de nouvelles aventures littéraires !