
J’ai lu toute la biographie de Camilla Grebe dans le désordre (pas bien !) et il ne me restait plus que celui-ci à lire. Si j’ai aimé tout ce que j’ai lu d’elle jusqu’à présent (Voir chronique d’Un cri sous la glace, L’ombre de la baleine, et L’archipel des larmes), j’y suis allée confiante avec celui-ci… Peut-être un peu trop !
Je vous parle aujourd’hui du roman Le journal de ma disparition, de Camilla Grebe, publié aux éditions Le livre de poche.
L’histoire (4ème de couverture)
Il y a huit ans, la jeune Malin, alors adolescente, a découvert une fillette enterrée dans la forêt de Ormberg, une ville suédoise isolée. On n’a jamais pu identifier la petite victime.
Devenue une jeune flic ambitieuse, Malin est affectée auprès de Hanne, la célèbre profileuse, et de l’inspecteur Peter Lindgren, qui reprennent l’affaire. Mais Peter disparaît du jour aunlendemain, et Hanne est retrouvée blessée et hagarde dans la forêt.
Le seul témoin est un adolescent qui aime errer dans les bois enneigés, la nuit. Sans le dire à personne, il récupère le journal que Hanne a laissé tomber et se met à le lire, fasciné…
Désormais seule dans son enquête, Malin est appelée sur les lieux du tout premier crime : une nouvelle victime a été découverte. Et si tous ces faits étaient tragiquement liés ?
Mi-figue mi-raisin
Si j’ai littéralement bouffé les trois autres romans de cette série, celui-ci ne m’a pas forcément autant convaincue que les autres.
Bienvenue à Ormberg, petit bled paumé suédois où le peu de familles qui reste vit ici depuis des temps quasi ancestraux. Les jeunes qui ont un tant soit peu d’ambition ont fui le village en courant depuis longtemps pour aller faire leur vie dans la capitale. Les familles qui continuent d’y vivre évoluent dans une sorte de vase clos, personne n’a l’air de travailler dans ce coin, l’alcool coule à flot et la tristesse, l’abattement et la mélancolie sont partout. Les bons ingrédients d’un huis-clos en, somme, surtout après la découverte, à quelques années d’intervalle, de deux cadavres ensevelis au même endroit.
Alors quel est donc le problème Anaïs ? Ben j’en sais rien en fait… Je réfléchis depuis plusieurs jours pour vous expliquer ce qui ne s’est pas passé entre ce bouquin et moi et je ne trouve rien de concret à vous dire. J’ai vécu cette lecture de manière complètement étrangère, je n’ai pas réussi à m’impliquer dans l’enquête, ni dans la vie des habitants du village, je n’ai rien ressenti au niveau émotionnel et j’en suis la première navrée.
Je m’y suis ennuyée aussi par moment, j’ai trouvé le temps long, les rebondissements trop peu nombreux, et quand il y en a ça me paraît trop gros pour être crédible. Il m’a manqué le petit coup de peps nécessaire pour émoustiller mes émotions de lectrice, alors que je l’avais ressenti dans tous les autres ouvrages de l’auteure… ça arrive, mais j’avoue que cette fois je ne m’y attendais vraiment pas !
L’intrigue relative à Hanne, à sa maladie qui lui fait perdre la mémoire ainsi que les passages où le jeune adolescent découvre son journal, a pris trop de place dans le récit et a alourdi considérablement le rythme, j’ai passé parfois des paragraphes entiers pour essayer d’avancer dans ma lecture…
Le mot de la fin
Aussi peu inspirée par ma chronique que par ma lecture, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur !
Ce n’est jamais très agréable de ne pas accrocher à un roman d’un auteur qu’on adore, mais ça arrive, et il n’empêche que j’attends de pied ferme le prochain !
En attendant, au suivant !