
Deuxième ouvrage que je lis de Philip Le Roy (chronique du premier ici), je découvre un auteur aux multiples talents et qui se plaît à évoluer dans un univers différent de ses homologues français.
Direction l’Utah dans ce roman ! L’auteur semble particulièrement apprécier cet endroit du globe, ça tombe bien c’est mon cas aussi et c’est en partie pour ça que j’ai eu envie de le découvrir.
Sachez que ce roman est le 3ème d’une série, évidemment je m’en suis rendu compte en plein milieu de ma lecture.. Il est préférable de lire les ouvrages dans l’ordre histoire de suivre l’évolution de Nathan Love, son personnage principal.
Je vous parle aujourd’hui de La dernière frontière, de Philip Le Roy, publié chez Points.
L’histoire (4ème de couverture)
Le désert de Snake Valley est le théâtre d’étranges disparitions. Quand son père s’évapore aussi dans la nature, Nathan Love, ex-agent du FBI, décide d’enquêter. Au milieu des plaines arides, il ne trouve qu’un indice : de l’hydrogène métallique, une matière qui n’existe pas sur Terre ! Les extraterrestres ont-ils débarqué ? Face à d’obscurs ennemis, Nathan s’enfonce dans les filets d’un effroyable piège.
Sortie de ma zone de confort au forceps
Moi qui ai envie de sortir du traditionnel polar planplan qui se déroule au 36 Quai des Orfères, ah la vache j’en ai eu pour mon compte !
Nous suivrons dans ce roman les aventures de Nathan et Clara, qui coulaient des jours heureux sur une île paradisiaque après la retraite de Nathan, ex agent du FBI. C’est lorsque son père disparaît mystérieusement en plein milieu de l’Utah, alors qu’il était à la recherche de proches eux-mêmes disparus, qu’il se décide à revenir sur le devant de la scène. Un brin héros déchu avec des airs de James Bond américain, l’homme a visiblement un passé relativement lourd dans sa carrière professionnelle et il n’est pas forcément le bienvenu lorsqu’il débarque au Bureau à San Francisco.
Dire que cet ouvrage est dense est un euphémisme. Vous croyez lire une simple enquête qui se déroule dans la Snake Valley désertique de l’ouest américain, et vous vous retrouvez catapulté en Europe, ou encore en Irak, avec au programme des sujets abordés aussi variés que complexes pour l’esprit non scientifique que je suis, avec un nombre de personnages à t’en faire pâlir d’angoisses par moment. Il est assez complexe de rédiger une chronique de ce roman tant l’auteur nous emmène sur des chemins qu’on ne peut soupçonner au moment où commence cette intrigue, de prime abord plutôt conventionnelle. Sauf que le conventionnel, Philip Le Roy n’a pas l’air de l’apprécier, et c’est tant mieux pour nous, insatiables et exigeants lecteurs de thrillers. Le roman se veut visuel, vous ne lisez pas un livre, vous le voyez, vous le sentez, et surtout vous le vivez du plus profond de ses entrailles.
L’auteur se plaît à flirter avec les frontières du réel par moment, j’étais un peu inquiète voyant la tournure que ça prenait vu que moi, j’aime les intrigues très cartésiennes où tout trouve une explication logique, et tout ce qui est surnaturel/inexpliqué a tendance à me laisser sur le bord de la route, mais finalement c’est bien passé et l’aspect scientifique a ajouté de la crédibilité à ces choses inexpliquées.
Le mot de la fin
Un pavé de plus de 700 pages qui m’a pourtant tenu en haleine de bout en bout. Palpitant, explosif et foutrement bien mené.
Je regrette sincèrement d’avoir découvert trop tard que cet ouvrage faisait partie d’une série et qu’il y avait d’autres titres avant celui-là donc un conseil, ne faites pas comme moi et si vous avez envie de lire l’auteur, commencez plutôt par Le dernier testament, La dernière arme, histoire de bien suivre l’évolution de ce personnage.
Du coup les deux sont commandés, je les attends d’un jour à l’autre, et je vous en parlerai certainement dans les semaines à venir.
Je note je note Anaïs. Merci à toi. Je note ausssi de les lire dans l’ordre. 😉😘
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C’est avec plaisir. J’espère que ça te plaira 😊
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