
La chronique que je ne pensais jamais devoir écrire…
J’ai tout aimé de Jérôme Loubry jusque là : Les chiens de Détroit, Le douzième chapitre, Les refuges. J’y allais pleine de confiance et sans stress dans cette nouvelle lecture que j’attendais tellement en cette rentrée littéraire et jamais je n’aurais imaginé ne pas accrocher… Et pourtant c’est un abandon à plus de la moitié du bouquin. J’en suis la première navrée, et je vais tenter de vous expliquer objectivement et sans jugement de valeur ce qui a conduit à cet abandon. Mon avis ne va pas être bien long, je ne suis pas du genre à m’acharner sur un bouquin que je n’ai pas aimé mais j’ai toujours dit que je donnerai mon ressenti de lecture qu’il soit positif ou négatif.
Je vous parle aujourd’hui du dernier roman de Jérôme Loubry, De soleil et de sang, publié chez Calmann-Lévy.
L’histoire (4ème de couverture)
Dans ce quartier chic de Port-au-Prince s’élèvent de belles demeures de pierre entourées de palmiers, de flamboyants et d’arbres orchidées. C’est là que, pour la deuxième fois en une semaine, un couple est retrouvé assassiné dans sa chambre. Deux corps mutilés gisant au pied du lit conjugal. La presse titre déjà sur une série de « crimes vaudous ».
Pourtant l’inspecteur Simon Bélage refuse de tomber dans la superstition. Sur cette île, la corruption et le trafic d’enfants font plus de ravages que le terrible Baron Samedi, le dieu des morts. Simon sait avec certitude que ces crimes sont l’oeuvre d’un être de chair et de sang. Et tous les indices convergent vers un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la « Tombe joyeuse ».
Mais Simon devrait prendre garde. En Haïti, ignorer les avertissements des esprits, qu’ils soient vrais ou faux, peut se révéler dangereux…
Mais que s’est-il passé ?
Rien. Un encéphalogramme à plat pendant la moitié du livre, j’ai été réanimée à deux ou trois reprises par des rebondissements qui ont agit sur moi comme des décharges de défibrillateur mais qui n’ont malgré tout pas réussi à faire repartir ma lecture. Je n’ai jamais réussi à rentrer dedans, j’ai persisté, oh oui j’ai vraiment essayé parce que les avis de mes copines Chacha, Jennyfer (Books Owl), ou encore Katia me confortaient dans l’envie de poursuivre. J’ai lu seulement 100 pages en cinq jours, ce matin je me suis dit « Allez Anaïs, tu lâches ton téléphone, tu t’isoles dans ta bibliothèque et tu enfiles les cent pages suivantes pour lui laisser une chance » parce que, merde alors, il était impossible dans ma tête que je n’aime pas ce bouquin vu comme j’ai aimé les trois autres de l’auteur. Et rien… Impossible de m’attacher aux personnages, de me sentir concernée par ce qu’ils vivaient, impossible de m’intéresser aux différentes intrigues qui finiront toutes par converger en une seule, j’ai fini par ne même plus avoir envie de savoir qui pouvait se cacher derrière cette série de meurtre. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre, je n’ai pas réussi à passer outre tout ça pour le continuer et pour trouver un intérêt à ma lecture.
Comme à chaque avis négatif, je vous dirais de ne pas m’écouter, de le lire si vous en avez envie et je n’ai d’ailleurs vu aucun avis négatif à son sujet à part le mien. Je continuerai à lire cet auteurs lors de ses prochaines parutions, mais cette fois-ci ça ne l’a pas fait, et j’en suis la première désolée.