
Alors que nous venons d’entrer dans ma saison préférée de l’année, les mois se suivent et se ressemblent : de la lecture, de la lecture, encore de la lecture ! J’étais en congés d’été durant quinze jours et pour la première fois depuis 7 ans nous n’avons pas pu partir en voyage à cause de ma cheville, du coup j’en ai profité pour me reposer, bouquiner, et déconnecter ! J’ai bien procrastiné niveau chroniques, j’ai un peu de retard dans mes publications, j’y travaille et ça ne saurait tarder !
Septembre a été un bon mois de lecture dans l’ensemble même si j’ai eu bien du mal à passer à autre chose après mon mois de lectures américaines. J’ai toujours envie de ne lire que ça pour l’instant, ma PAL s’est étoffée d’ouvrages US et je pense multiplier en octobre les lectures de ce type au détriment des nouveautés et des polars français. J’ai envie de me diversifier dans mes lectures et de continuer à voyager par procuration.
Huit romans ont été chroniqués durant ce mois de septembre, je vous propose de revenir dessus plus en détail aujourd’hui.
– Stefan Ahnhem – Moins 18° (Albin Michel)

Plus je lis des auteurs scandinaves, et plus j’aime les polars nordiques, parce qu’ils offrent une diversité incroyable et que chaque auteur apporte quelque chose de nouveau au genre. Je recommande ! Une bonne découverte pour moi !
– Patrick Bauwen – L’heure du diable (Albin Michel)

Outre le côté polar, la force de cette série est la formidable capacité de l’auteur à donner à ses personnages un côté très humain, très attachant aussi. J’ai l’impression aujourd’hui de devoir me séparer d’une bande de potes. Une lecture de presque 500 pages en apnée, ça se lit tout seul, et j’ai passé un excellent moment de lecture !
– Hervé Jourdain – Terminal 4 (Fleuve)

À travers son expérience et ses connaissances, Hervé Jourdain a réussi à écrire une intrigue palpitante, très ancrée dans le réel et qui évoque des sujets contemporains en se positionnant au plus près de la réalité.
– Ragnar Jónasson– Sigló (La Martinière)

Jamais sensationnel, toujours dans la finesse et la profondeur, Ragnar Jónasson n’a pas besoin d’extravagances pour se démarquer et pour s’imposer comme l’un des plus grands auteurs nordiques contemporains. Je suis une lectrice conquise !
– Stephen King – Mr Mercedes (Albin Michel)

Stephen King prouve à nouveau son talent, et sa capacité incroyable à se mouvoir dans l’univers du thriller en se renouvelant sans cesse. J’ai littéralement bouffé ce roman en deux jours.
– Jacques Saussey – Cinq doigts sous la neige (Cosmopolis)

L’écriture de Jacques Saussey est toujours faite de nuances : il ose, il y va fort parfois, tout en maintenant un haut degré d’écriture donnant une consonance très littéraire au texte malgré tout. C’est une constante que j’aime beaucoup chez lui, il se fout du politiquement correct et du conventionnel, il alterne passages violents et passages axés sur l’atmosphère ou sur la psychologie du personnage. Jamais dans le gore ni dans la surenchère, il manie avec habileté les mots pour toucher son lectorat et l’impliquer émotionnellement dans son intrigue.
– Yrsa Sigurdardottir – Absolution (Acte Sud)

C’est un ouvrage poignant et bouleversant que nous propose Yrsa Sigurdardottir et qui pose des questions autour de la violence, des réseaux sociaux. Il est aussi question de la vengeance, irrationnelle et incontrôlable, qui se réveille et explose une fois que l’humain n’est plus capable d’absorber la souffrance.
– Julien Suaudeau – Le sang noir des hommes (Points)

Il ressort de ce roman quelque chose de très noir, très glauque et déprimant. Il est question de vengeance, de passé, de liens familiaux biscornus, parfois difficiles à vivre, il est question de haine, de rancœur, de colères et de dégâts que peut causer un passé bien lourd et envahissant. Aucun rayon de soleil dans cette lecture, aucun espoir, le froid de la montagne, son climat rude et instable ajoutent encore un peu de morosité et accentuent ce sentiment de mélancolie qui transpire des pages.
Et en octobre ?
Rien de bien folichon de prévu, de la lecture, de la lecture et… Des photos de courges sous tous les angles aux côtés de mes bouquins ! Mille excuses aux allergiques de l’automne, des courges (humaines ou végétales), et à ceux que les mises en scène de photos de bouquins agacent, mais moi c’est mon grand kiffe, je m’éclate à défaut de pouvoir cette année prendre mon appareil photo pour partir avec mon trépied faire des photos de paysages !