
C’est déjà le moment de publier le dernier article de mon mois consacré aux lectures de polars qui se déroulent aux Etats-Unis, je ferai le bilan d’ici quelques jours de l’ensemble de mes lectures, mais je peux déjà vous dire que ça a été un mois très riche en découvertes !
Crains le pire est mon premier roman de l’auteur Linwood Barclay. Impossible de passer à côté de lui quand on lit du polar, il a publié une dizaine de romans en France et je vois passer très souvent ses romans sur les réseaux sociaux littéraires.
Ce n’est pas un roman qui nécessite une chronique très poussée ni très détaillée, elle sera plus courte que ce que je peux faire normalement pour un livre plus complexe et je n’ai pas vraiment envie de broder parce que je ne sais pas quoi en dire.
Je vous parle aujourd’hui de Crains le pire, de Linwood Barclay, publié chez J’ai lu.
L’histoire (4ème de couverture)
Vendeur automobile divorcé depuis cinq ans et père de Sydney, une ado de 17 ans, Tim Blake mène une existence plutôt casanière. Un soir d’été, Syd ne rentre pas. Quand Tim appelle le motel où elle travaille comme réceptionniste, mauvaise surprise : personne ne la connaît.
L’adolescente a-t-elle fugué ? Les semaines passent dans une terrible attente mais Tim ne peut envisager la mort de sa fille. Il se lance à sa recherche et comprendra bien vite que sa vie est basée sur des mensonges.
D’une traite !
Commencé lundi en fin de journée, terminé mercredi, alors que je bosse ! C’est dire s’il se lit bien celui-là !
Nous suivrons Tom, parfait cliché du vendeur de voitures qui mène une vie on ne peut plus banale : père divorcé, en proie à une certaine tension avec son adolescente de fille, rien de nouveau sous le soleil ! Un beau jour et après une énième dispute avec la gamine, cette dernière se volatilise… Commence alors une quête, celle d’un père qui va essayer, par tous les moyens, de retrouver sa fille, car s’il y a une chose dont il est certain c’est qu’elle n’a pas fugué… Encore une histoire de disparition d’enfant, oui je sais, encore une ! Et pourtant aucune lassitude surtout quand c’est traité avec autant d’efficacité qu’ici !
L’auteur s’attache ici à mettre en avant une intrigue à multiples rebondissements qui rendent l’ouvrage impossible à lâcher une fois commencé. Alternant passages rythmés et passages plus calmes afin de mettre en avant l’enfer que traverse un parent qui ne sait pas où est son enfant ni s’il est vivant ou mort, Linwood Barclay maîtrise parfaitement son rythme de manière à donner une impulsion constante à une intrigue qui n’avance pas franchement dans une bonne partie du bouquin. C’est le propre des romans qui traitent de disparition d’ailleurs, il faut chercher, creuser, se heurter à de fausses pistes afin de créer une tension narrative.
On reprochera peut-être au roman certains passages assez clichés, notamment l’épilogue, mais ma foi, ça n’a pas entaché ma lecture !
Le mot de la fin
Crains le pire est un roman assez commun, dans le sens où l’intrigue est classique, je ne lirai dix ouvrages dans le genre par mois mais parfois ça fait du bien. Je vous l’ai dit, je n’ai pas grand-chose à vous raconter dessus. C’est un roman parfait pour déconnecter de la réalité, un roman « facile à lire », n’y voyez pas une critique là où il n’y en a pas, mais moi j’ai parfois besoin de ce genre de lecture sans prise de tête, sans litres de sang et dizaines de macchabées, un peu à la manière du téléfilm à suspense du dimanche aprem qu’on regarde un peu honteusement les jours de pluie ou de grand froid.
J’avais apprécié son côté facile à lire qui m’avait sortie d’une passe de lecture 🙂
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