Bon bon bon… Ben ça n’a pas été l’éclate entre ce bouquin et moi.
Premier livre que je lis de cet auteur dont je n’avais jamais entendu parler (qui est pourtant, selon certains de mes contacts, un incontournable du genre) et je pense que ça sera le dernier si les autres sont dans la même lignée. Il m’a été chaudement recommandé et gentiment offert par mon affreuse sorcière préférée Ombeline Marchon, et je me sens un peu mal aujourd’hui d’en faire une chronique négative mais j’ai toujours juré que je chroniquerai toutes mes lectures, y compris quand elles sont négatives, qu’elles soient un achat, un service presse ou un cadeau (quelle ingrate je fais !)
Ah punaise c’était calme hein… Un polar à l’ancienne, ça passe ou ça casse chez moi. Et là c’est même pas que ça a cassé, c’est que ça n’a jamais pris ! Ennui total, impossible de m’intéresser au milieu de l’art qui est omniprésent dans ce bouquin, impossible de me raccrocher à quoi que ce soit, je me suis noyée dans les 200 pages de ce roman heureusement ultra court mais déjà trop long quand on s’ennuie. Plus, je n’aurais pas continué… Je crois que je suis trop axée sur les nouveaux romans actuels, qui dépotent, au rythme effréné, et que je suis trop bornée pour réussir à m’ouvrir à autre chose.
Je reconnais cependant les qualités d’écriture de l’auteur qui me laissent penser que cet ouvrage plairait certainement à un amateur de littérature blanche qui voudrait s’essayer au polar et commencer en douceur.
Comme d’habitude et comme à chaque fois que je publie un article négatif, je vous dirais simplement que si le pitch vous intéresse, lisez-le, et ne m’écoutez pas 🙂
L’histoire (4ème de couverture)
«- Vous savez, on peut mêler l’histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L’art brut, on pourrait dire… L’instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l’outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s’est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d’un Jack l’Éventreur… Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l’ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue…»