Coup de coeur, Huis-Clos, Polar allemand

Siège 7A – Sebastian Fitzek

Je l’ai laissé bien au chaud dans ma PAL depuis sa parution afin de le découvrir, histoire de me mettre bien en condition, dans l’avion qui devait m’emmener aux Cinque Terres en Italie début avril… Le monde ayant entre temps basculé dans le grand chaos, c’est finalement confinée chez moi que j’ai enfin pris le temps de découvrir ce roman qui se déroule dans le huis-clos d’un avion de ligne.

Sebastian Fitzek est un des auteurs étrangers que je préfère, il est le maître incontesté du thriller allemand, et il est encore une fois revenu avec un excellent thriller psychologique dont il a le secret.

Je vous parle aujourd’hui de Siège 7A, publié récemment chez L’archipel.

L’histoire (4ème de couverture)

IL EXISTE UNE ARME LÉTALE QUE CHACUN PEUT EMBARQUER SANS ENCOMBRE À BORD D’UN AVION.AUCUN CONTRÔLE AU MONDE NE PEUT LA DÉTECTER…

Un vol de nuit Buenos Aires-Berlin.

Une passagère fragile psychologiquement.

Un psychiatre contraint de la manipuler afin de provoquer le crash de l’appareil.

À défaut, sa fille, la seule famille qu’il lui reste, mourra…

Mais quelle histoire de dingue !

L’auteur nous propose une sorte de double huis-clos dans son nouveau roman siège 7A. D’un côté, vous voyagerez à bord d’un avion de ligne au côté d’un psy allemand installé à Buenos Aires complètement phobique de l’avion (ouais je sais, c’est pas commun), de l’autre vous serez enfermés aux côtés de sa fille enceinte, sur le point d’accoucher, qui vient d’être enlevée et qui est séquestrée dans un lieu éloigné de tout. Sebastian Fitzek n’en et pas à son coup d’essai en matière de huis-clos, c’est un exercice qu’il connaît bien et maîtrise à la perfection. Il en faut du talent pour tenir plus de 300 pages dans un espace si restreint avec si peu de personnages, et pourtant aucun temps mort, jamais ! Sebastian Fitzek excelle dans l’art de manipuler l’intrigue et son lecteur, il fait ce qu’il veut de vous, il vous balade, vous mène à travers de fausses pistes qu’il brouille volontairement, il est impossible de savoir par avance ce qu’il a derrière la tête, il ne sème que peu d’indices à chaque fois. Dieu que j’aime me faire balader comme ça !

L’énorme talent de l’auteur consiste à te claquer des putains de rebondissements par-ci par-là, sans que tu t’y attendes. Il ne respecte pas le traditionnel cliffhanger de fin de chapitre, c’est trop facile ça pour lui, car en tant que lecteur une fois que tu as compris ce mécanisme, tu n’es même plus surprise à force, et tu trouves ça même un peu lourdingue quand un écrivain en abuse.

Les personnages sont travaillés à l’extrême, l’auteur ne néglige rien et ne laisse que peu de place au superflu. Il met en lumière la dualité qui anime chaque individu, personne n’est complètement pourri, et il est nécessaire parfois de creuser dans le passé de chacun, ou tout simplement dans ses fragilités, pour comprendre ce qui se cache réellement derrière.

Le mot de la fin

Un thriller complètement addictif, immersif, que j’ai eu bien du mal à poser ne serait-ce que quelques heures pour dormir un peu. Un très bon cru de l’auteur allemand qui ne cesse de se renouveler, de me surprendre, me charmer, je suis conquise !

6 réflexions au sujet de “Siège 7A – Sebastian Fitzek”

  1. Coucou, je vais le commencer aujourd’hui.A ta différence, en période de confinement et n’ayant ni profité de l’acheter avant ni du click and collect permettant de le récupérer devant la librairie, je le lis sur ma kobo en version numérique. Je te dirais ce que j’en ai pensé 😉

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