Editions Ring

Grand froid – Cyril Carrere


Cyril Carrere est présent sur les réseaux sociaux littéraires depuis plusieurs années maintenant, j’ai eu l’occasion de voir passer de nombreuses chroniques de Grand froid à l’époque où il a été autoédité, et c’est aujourd’hui avec une version définitive et corrigée qu’il renaît aux éditions La mécanique générale. L’occasion pour moi de partir découvrir cet auteur que je n’avais jamais lu, avant qu’il ne rejoigne dans les mois à venir, avec une exclusivité cette fois, la maison d’édition Cosmopolis.

Cette chronique est un peu particulière car elle est réalisée en duo, avec ma copine Jennyfer, Books_owl sur Instagram, Chatoune de son p’tit surnom (mais il n’y a que moi qui ai le droit de l’appeler comme ça =) ). Comme à chaque chronique de lecture commune, je mettrai un petit bout de son avis dans le mien histoire que vous ayez nos deux avis dans un seul article.

Nous vous parlons aujourd’hui de Grand froid, de Cyril Carrere, publié ce jour à La mécanique générale.

L’histoire (4ème de couverture)


FINALISTE DU PRIX VSD-RTL DU MEILLEUR POLAR FRANÇAIS

LES SECRETS NE MEURENT JAMAIS

La vie de Lucas a basculé en une seconde : sa mère, une brillante avocate nantaise, a été retrouvée morte dans un parking souterrain.
Si la police conclut à un suicide, Lucas n’y a jamais cru. Convaincu de son assassinat, il se lance dans une enquête qui va le percuter avec une violence inouïe. Pour Lucas, l’heure est venue d’entrouvrir la porte du passé de sa mère… Au risque de voir l’insoupçonnable s’en échapper.
La vérité est proche. Si proche. Bien plus terrible et dangereuse que tout ce que Lucas imagine… Inspirée de faits réels, portée par une atmosphère glaçante et des rebondissements en série, cette révélation des lecteurs 2019 vous plonge, au fil des chapitres, dans un nouveau classique du genre.

Acclamé par le public avec Grand Froid, Cyril Carrère partage sa vie entre la France et le Japon où il vit depuis 2018. Pharmacologue, ce surdoué des fausses pistes a longtemps travaillé dans l’industrie pharmaceutique, avant de devenir chef de projet d’ingénierie d’application.


L’avis de Jennyfer


« Je pensais prendre mon temps pour le lire mais l’intrigue étant encore plus captivante que ce que j’imaginais, les pages se sont mises à tourner seules grâce à d’innombrables rebondissements qui nous envoient sur de multiples fausses pistes. 
Avec une intrigue bien menée, Grand froid est un thriller efficace, qui gagne en intensité page après page, dans lequel les personnages évoluent au rythme de révélations, le tout porté par une plume percutante et dynamique. » 

Son avis complet est à retrouver sur son compte Instagram.


L’avis d’Anaïs

 

Un thriller efficace !


Je te le dis tout de suite mon cher lecteur, si tu veux un bouquin violent avec des hectolitres de sang et de la tripaille à l’air, deux solutions : trace ton chemin parce que ce n’est pas ce que tu trouveras ici, ou alors ouvre tes chakras pour essayer d’explorer d’autres univers que ceux dans lesquels tu aimes évoluer d’habitude dans tes lectures (j’te jure, le changement ça fait peur, mais c’est salutaire, sinon tu tournes en rond et tu finis par te lasser). Donc si tu veux un vrai bon thriller, avec tout ce qu’il faut comme suspense et rebondissements, il est pour toi !

Le roman commence rapidement, pas le temps de traîner, on entre direct dans le vif du sujet, et c’est la mort de la mère d’un des protagonistes qui marque le démarrage de l’intrigue, et des nombreuses péripéties que devront affronter les personnages qui mèneront l’enquête.

Sur un rythme effréné qui ne vous laissera que peu de moments pour souffler, Cyril Carrere vous emmènera à travers une véritable course à la vérité, vous assisterez à une enquête hors norme car elle vous emmènera bien plus loin que tout ce que vous pourrez imaginer dans votre p’tite tête de lecteur de polar à qui on ne l’a fait pas… Le truc en plus ici, ce sont les petits rebondissements que l’auteur te claque par-ci par-là quand tu t’y attends le moins, loin du traditionnel cliffhanger de fin de chapitre qui finit par te prendre la tête parce que c’est lassant une fois que tu as compris comment ça fonctionne. Non, lui préfère te coller ça comme ça, en plein milieu d’un chapitre, perdu dans un paragraphe. Tu cries un coup, tu secoues ton bouquin, tu vas engueuler l’auteur en privé de t’avoir fait ça, et tu repars dans ton récit, excité(e) comme jamais parce que tu as hâte de connaître la suite. Ils sont éparpillés dans le récit, ni trop ni pas assez. C’est comme une touche de piment pour relever un plat, tu en mets parcimonieusement et ça excite tes papilles, tu en mets trop et c’est immangeable. Les rebondissements, c’est pareil. Il en faut pour capter ton attention, mais il n’en faut pas trop car l’intrigue perdrait en crédibilité. (bon Anaïs t’as fini ta philosophie de comptoir là ?!)

Les secrets enfouis depuis des décennies et qui explosent au grand jour provoquent de gros dégâts, surtout quand ça touche des milieux sensibles comme c’est le cas ici. Difficile de vous en dire plus sans vous spoiler quoi que ce soit, je ne veux rien vous dire de plus par rapport à la quatrième de couverture car elle est volontairement énigmatique, et il est impossible de deviner ce qui se cache derrière elle. Le dénouement est un bouquet final, et pourtant il y a une certaine mesure de la part de l’auteur l’empêchant de tomber dans quelque chose de surréaliste. Crédibilité, encore, toujours. C’est ce qui fonctionne le mieux.

L’auteur n’en oublie pas pour autant de mettre en avant des émotions fortes, liées à la perte d’un être cher, au deuil qui doit se faire, on se retrouve face à des personnages qui se prennent la vérité au sujet de leur existence et de leur famille, en pleine face, ça fait mal, ça anéantit tout ce qui a fait la construction de leur vie. Et c’est leur moteur pour continuer d’avancer.

Le mot de la fin


Cyril Carrere a tout compris sur les codes du thriller, il les utilise à bon escient, mais il n’en oublie pas pour autant d’apporter un soin particulier à son écriture.

Ça se lit tout seul, tu n’as pas à réfléchir, juste à te laisser guider.

6 réflexions au sujet de “Grand froid – Cyril Carrere”

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