Ils ont fait une entrée fracassante dans le milieu du polar 2019, et ils méritent un article à eux seuls !
Je suis toujours ouverte pour découvrir des auteurs émergents ou moins connus du grand public, et même s’il est clair que je ne peux pas tout lire, j’essaie d’être toujours ouverte aux auteurs nouvellement édités.
Ceux-là font partie de mes plus belles découvertes 2019, à découvrir à tout prix si vous avez envie de varier vos lectures. Je vais en mettre quatre seulement, un cinquième aurait toute sa place mais après des heures de tergiversation, on est bien au-delà du coup de coeur pour ce bouquin et il mérite de figurer plutôt dans mes coups de foudre 2019, carrément. Pour savoir de qui il s’agit, rendez-vous sur mon blog dans quelques jours (c’te suspense qu’elle nous fait celle-là !)
A vos listes au Père Noël !
Par ordre alphabétique d’auteur
De l’action, de l’action, encore de l’action. Un livre qui se lit d’une traite, un inclassable ouvrage, un roman rock’n’roll, bourré d’humour et divertissant !
Vraie belle découverte, ce deuxième opus de Nicolas Duplessier est plus travaillé, plus mature et plus abouti que le précédent.
Un fruit amer se distingue par le fait que l’auteur possède d’indéniables qualités de narration, donnant une consonance très littéraire au texte,avec un habile mélange de soin apporté à l’écriture tout en conservant le soucis d’écrire un vrai thriller.
Vous savez que vous êtes en train de vivre vraiment votre lecture quand vous pensez à votre bouquin lorsque vous reprenez le déroulé de votre vie quotidienne (faut bien manger de temps en temps !), et qu’il vous tarde de remettre le nez dedans.
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure n’a pas choisi la facilité pour un premier roman ! Lorraine Letournel Laloue nous embarque en effet dans un huis-clos. L’exercice est assez casse-gueule, non seulement parce que ce thème est fréquemment abordé dans la littérature noire et qu’il faut savoir le renouveler, mais en plus parce qu’il faut réussir à tenir le lecteur éveillé pendant près de 300 pages sans le perdre, dans un espace restreint, avec un nombre de personnages peu important, et qu’il est nécessaire de ruser pour créer un climat angoissant et étouffant… Exercice réussi ! »
Plus que le huis-clos, la force de ce bouquin, c’est que tu ne vois rien venir, et à quelques pages seulement de la fin je me demandais comment il était possible que l’auteur boucle son livre en si peu de pages, sans le bâcler. Et bien, il l’a fait ! Ce n’est pas une chute que nous offre Matthieu Parcaroli, c’est un gouffre, un ravin dans lequel il plonge son lecteur, sidéré par un pareil dénouement. Terminer sur un effet de sidération aussi important aura pour effet de marquer durablement les lecteurs, bien joué !
Et n’oublions pas…
Saluons également la naissance d’une nouvelle maison d’édition polar, Cosmopolis, qui a su s’imposer en l’espace de quelques mois comme un label de poids et une maison incontournable du paysage littéraire français grâce à des ouvrages forts et brillamment construits.