Islandais

La semaine islandaise #3 – Lilja Sigurdardottir

Le troisième auteur islandais dont je vais vous parler durant cette semaine spéciale est une femme, et elle s’appelle Lilja Sigurdardottir !

L’article sera plus court que les précédents car je la connais moins que les précédents auteurs présentés, mais je tenais à vous parler de sa trilogie Reykjavik noir, que j’ai pu découvrir depuis deux ans.

Lilja se démarque des autres auteurs de polars islandais dans le sens où elle écrit des ouvrages résolument modernes, traitant de thématiques actuelles et liées à la vie et à la société du pays. Ici, pas de descriptions de paysages longues et entraînantes, on est plutôt dans ce que la société islandaise a de plus noir. Je pensais que ça allait me manquer, de ne pas retrouver ces descriptions qui conduisent à mon émerveillement de globe-trotteuse amoureuse du pays, mais finalement ça passe bien parce que le côté roman noir apporte une lumière intéressante sur la vie islandaise.

Les actions se déroulent majoritairement dans la capitale de Reykjavik, et sous fond de trafic de drogue, scandales financiers et corruptions, c’est toute la société islandaise qui se retrouve ébranlée.

Le point fort de cette auteure, indéniablement, est la profondeur et la complexité de ses personnages, que nous suivrons durant les trois livres qui composent cette trilogie Reykjavik noir.

Concernant l’ordre de lecture, le voici :

 

Et un petit condensé de mes chroniques :

  • Piégée

« J’ai vraiment bien accroché à ce livre, Lilja Sigurdardottir a réussi à faire quelque chose de nouveau dans le paysage littéraire islandais, elle parle des problèmes de sa société sans pour autant tomber dans une espèce de pamphlet long et ennuyeux. »

  • Le filet

« Indéniablement, il y a de l’action ici. Plus que dans les autres thrillers islandais. Je retrouve une certaine griffe des polars américains dans ce que nous écrit Lilja, pas de quoi s’ennuyer ! »

  • La cage

« La cage est plus un roman d’atmosphère qu’un thriller, le suspense est justement dosé et ce roman clôture admirablement bien cette trilogie. »

 

Saluons également le travail de traduction réalisé par Jean-Christophe Salaün, jeune traducteur français d’islandais. Son interview sera mon prochain article, et concluera cette semaine consacrée aux polars islandais.

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