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Bilan lecture – novembre 2019

Le mois de novembre est passé à une telle vitesse que je n’ai pas eu le temps de rédiger deux chroniques (Le corps de Stephen King et La peau des Anges de Michael Katz). Je vais tenter de faire ça rapidement et je les passerai sur mon bilan de décembre du coup.

Bon mois, bonnes lectures. J’ai pas mal lu ce mois-ci, et je n’ai eu qu’une seule déception, Askja de Ian Manook.

Novembre a été le mois pendant lequel je me suis lancée dans une série d’articles écrits à quatre mains avec l’auteur Mo Malø, durant ce que nous avons appelé La quinzaine groenandaise. Cette série d’articles a été l’occasion de lier deux thématiques très importantes dans ma vie : la lecture et les voyages. Lorsque l’auteur m’a proposé de travailler ensemble sur ces articles, j’avoue avoir eu un moment de doute en me demandant si j’allais réussir à intéresser les lecteurs qui viennent ici pour trouver des idées de lecture à travers mes chroniques. Nous avons décidé de centrer nos articles sur les deux ouvrages de l’auteur, Qaanaaq et Diskø, sur les lieux dans lesquels ils se déroulent, sur leurs personnages et leur environnement, et pas seulement sur les paysages du pays. J’ai été très agréablement surprise par l’engouement qu’ont suscité ces ces articles, vous avez été très nombreux à les lire, à y avoir participé notamment par le biais de Facebook et d’Instagram, et ça me conforte dans l’idée de poursuivre la mutation de mon blog afin de proposé un contenu un peu plus varié, bien que toujours centré sur la littérature.

Je vous rappelle les liens si vous souhaitez les (re)découvrir :

En novembre, il y a également eu l’interview de Nicolas Duplessier, qui vient tout juste de publier son second roman.

Place au bilan lecture maintenant !


« Maxime Chattam, vous avez mis des paillettes dans ma vie de lectrice en me faisant revivre les mêmes frissons que durant La trilogie du mal, ou La conjuration primitive.« 

« L’auteur ne cherche pas à rentrer dans le moule ni à respecter les codes du genre, il en crèverait de devoir rentrer dans un quelconque moule d’ailleurs. Il fait ce qu’il veut parce qu’il est comme ça, il écrit tel qu’il est, tel qu’il aime la littérature noire aussi.

De l’action, de l’action, encore de l’action. Un livre qui se lit d’une traite, un inclassable ouvrage, un roman rock’n’roll, bourré d’humour et divertissant !

Vraie belle découverte, ce deuxième opus de Nicolas Duplessier est plus travaillé, plus mature et plus abouti que le précédent.« 

« On est comme habituellement avec Ragnar Jónasson, dans un roman d’ambiance comme seuls les auteurs islandais, les vrais, peuvent le faire.

Ce n’est pas encore cette fois que je serais déçue par cet auteur. Il s’est clairement imposé comme l’un de mes chouchous en l’espace de trois ans.

Une lecture idéale pour une soirée d’hiver au coin du feu.« 

« Ce qui est étrange avec cet auteur, c’est que bien que parfois je ressente des longueurs et un certain égarement en raison de son style d’écriture, à chaque fois lorsque j’ai terminé ma lecture, je reste comme nostalgique de celle-ci et je mets quelques jours à m’en défaire et à revenir dans ma réalité.

Cette nouvelle aurait très bien pu être un excellent roman si l’auteur avait souhaité développer de manière plus approfondie les personnages et les événements. Cependant, et je vais conclure cet article en ne parlant que de la nouvelle, je la trouve suffisamment bien construite pour qu’il ne me manque à ma lecture. »

« J’ai été incapable d’être touchée par ce roman, de ressentir la profondeur et l’âme du pays, ni même celle de la littérature islandaise et pire, j’ai trouvé le tout surfait et c’est ce qui m’a agacée au plus haut point. J’ai bien conscience que je suis dure dans mes propos, que je suis très certainement un poil réac quand il s’agit de ce pays et de sa littérature, surtout quand je compare cet ouvrage avec les nombreux polars d’auteurs islandais que j’ai pu lire depuis plusieurs années. Encore une fois, je ne vous dirais pas que j’ai raison ou tort, je vous donne juste mon opinion personnelle.« 

« Alors non seulement Elsa Roch a réussi à écrire un vrai polar, mais elle l’a fait merveilleusement bien en utilisant un vocabulaire soigné, des tournures de phrases soigneusement choisies et qui confèrent au récit une puissance émotionnelle terrible qui a été chatouillé mon p’tit coeur de lectrice pourtant bien coriace. Il y a une sorte de poésie dans l’écriture d’Elsa Roch, et une incroyable capacité à faire naître du beau, de l’amour même, malgré la noirceur des événements et des Hommes. Il y a un formidable espoir qui se dégage de ce roman, quelque chose de palpable qui te redonne un peu foi en l’humanité.« 

Matière noire – Ivan Zinberg (Cosmopolis)

« Tu la sens ici l’expérience d’une vie passée sur le terrain, à tel point que le thriller se transforme par moment en roman noir, l’auteur faisant la part belle aux sujets sociétaux qui lui tiennent à cœur, notamment celui de la violence faite aux femmes, ce qui semble être un thème récurrent chez lui.

Excellent moment de lecture, et un auteur à suivre de près !« 

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