J’ai beaucoup de retard pour publier cet article, mais je l’avais commencé le mois dernier quand j’ai attrapé ma grosse grippe, je l’ai laissé un mode « brouillon » pendant un certain temps dans mes articles blog, et je viens de me souvenir aujourd’hui que je ne l’avais jamais terminé ! Mea culpa !
Je vous ai parlé l’an dernier de Hunter de Roy Braverman (alias Ian Manook), et je vais vous parler aujourd’hui du second opus de l’auteur, Crow ! Très différent du premier, il y a eu du positif et du négatif durant ma lecture, ce qui donnera une chronique mi-figue mi-raisin vu que je n’arrive pas à me décider si je l’ai aimé ou non (vous avez le droit de dire que je suis instable !)
Je vous parle aujourd’hui de Crow, de Roy Braverman, paru aux Editions Hugo Thriller.
L’histoire (4è de couverture)
UNE CHASSE À L’HOMME HALETANTE ET SANS PITIÉ DANS LES PAYSAGES SAUVAGES DE L’ALASKA
Des déserts arides du Mojave jusqu’aux Brooks Mountains dans le nord de l’Alaska, du pays des crotales au territoire des ours et des loups, une chasse à l’homme haletante et sans pitié.
Traqueur ou traqué, homme ou femme, prédateur ou victime, peu importe : le système ne pardonne jamais. Surtout pas aux innocents !
Du pour, et du contre…
Me v’la bien embêtée, je ne sais pas quoi vous dire sur ce livre… Si j’ai apprécié l’histoire, le fond, j’ai été tellement déroutée par la forme et par l’écriture que j’ai eu du mal à vraiment rentrer dedans, alors que j’avais littéralement bouffé Hunter l’an dernier. Je me suis sentie paumée très rapidement, dès le début, dans ce grand pêle-mêle, j’ai eu le sentiment d’un récit décousu, qui partait dans tous les sens, et clairement l’auteur m’a perdue à plusieurs reprises. Je ne dis pas que le récit est brouillon attention, c’est même plutôt le contraire, la forme est très travaillée, et bien que cet effet de « cafouillis organisé » soit un peu la marque de fabrique de l’auteur, moi j’ai beaucoup de mal, j’ai besoin peut-être de plus de cadre…
Autre point qui m’a dérangée, c’est le côté description, empreint d’une certaine forme d’onirisme, qui m’a parfois déroutée et ennuyée, d’autant plus que j’avais encore bien en tête Hunter et la violence de son intrigue et de certains passages, ainsi que la puissance du thriller. Contrairement à Hunter, la partie thriller passe ici un peu en second plan, on est plus sur un livre axé sur la société américaine, sur diverses questions de société et forcément, j’adhère moins, car je suis une lectrice pure et dure de thriller… Il n’y a que chez les islandais que l’aspect sociétal ne me pose pas vraiment de problème, car je suis très intéressée par ce pays, et encore, ça doit être fait de manière modérée sinon je lâche aussi.
Côté positif, car comme je vous le disais en introduction, il y en a : j’ai retrouvé la capacité incroyable qu’a l’auteur à nous faire évoluer dans un environnement fort, dans des paysages qui prennent vie sous sa plume. Ian Manook n’a pas son pareil pour décrire les paysages, pour vous les faire vivre pleinement, comme si vous y étiez. Il aime ancrer ses intrigues et ses personnages dans des secteurs reculés, où la vie et le climat sont difficiles et où la civilisation se fait rare. Chaque page est une invitation au voyage et je dois dire que ça titille mon cœur de globe-trotteuse et c’est en partie grâce à ça que j’ai terminé ma lecture, car j’aurais certainement arrêté avant s’il n’y avait pas eu ça.
Le mot de la fin
Comme je vous le disais, je suis incapable de vous dire si j’ai aimé ou non ce livre, et comme je vous le dis à chaque chronique plutôt négative, si le pitch en quatrième de couverture vous intéresse, lisez-le, et ne m’écoutez pas. Chaque lecteur est différent, chaque lecteur a ses propres goûts, et ce qui peut ne pas me plaire pour très bien vous enchanter vous.