Décidément, les auteures suédoises et moi, on n’est vraiment pas copines… Cette lecture est un gros flop pour moi cette fois, le premier gros depuis le début de l’année et comme d’habitude je ne vais pas rédiger un article très long, cependant j’ai pris le parti de donner mon avis sur chacune de mes lectures, qu’elles soient positives ou négatives…
Pas facile de rédiger un article négatif sans tomber dans le jugement de valeur, je vous dirais comme d’habitude que chaque lecteur est différent, que ce qui peut me déplaire à moi peut très bien plaire à d’autres, et que si le pitch de la 4è de couverture vous branche, vous devez le lire et ne pas écouter mon avis.
Je vous parle aujourd’hui D’une mort lente, d’Emelie Schepp, publié en mars 2019 chez Harper Collins Noir.
L’histoire (4è de couverture)
Le sang sous la glace.
Mis en scène dans leur propre appartement, des corps comme des poupées incomplètes, mutilés avec une précision chirurgicale.
Justement, c’est peut-être la chirurgie qui relie les victimes entre elles. Et, plus précisément, une erreur médicale commise dans le secret d’une salle d’opération, étouffée par les années.
Des nuits blanches attendent la police de Norrköping et la procureure Jana Berzelius.
Mais cette dernière a d’autres cauchemars que le tueur au scalpel.
Un homme qui la connaît depuis l’enfance. Un homme qui pourrait révéler à tous que Jana a été élevée et entraînée pour tuer. Cet homme est sa véritable menace. Et il vient juste de s’échapper.
Mais que s’est-il passé ?
Je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’intrigue… Ce qui a vraiment perturbé ma lecture, c’est la construction de l’intrigue :dans un même chapitre, toutes les intrigues qui constituent le livre sont évoquées, ce qui donne, je trouve, quelque chose de relativement brouillon, une sorte d’énorme pêle-mêle dans lequel on a du mal à avancer et à s’ancrer. On passe d’une intrigue à l’autre en un changement de paragraphe, on se disperse, et finalement je me suis sentie perdue dans un univers dans lequel l’auteure ne me laissait pas le temps de m’immerger.
Je n’ai rien contre les intrigues qui prennent leur temps et qui ont un rythme relativement calme, du moment que j’y trouve mon compte d’une autre manière (par exemple grâce à un suspense tenace ou à une atmosphère étouffante). Encore une fois, flop de ce côté pour moi, non seulement l’intrigue est lente, mais en plus c’est trop lisse pour moi, trop conventionnel et aseptisé.
Bref, je suis désolée mais je n’ai pas grand chose à dire de positif sur ce livre. Si les cent premières pages ont été lues rapidement, je suis retombée comme un soufflé, j’ai ressenti une profonde lassitude, et je n’ai jamais réussi à raccrocher les wagons !
Le mot de la fin
Ce livre pourrait très bien convenir à ceux qui veulent découvrir le genre du thriller sans être trop malmenés.
Pour moi je dirais juste : au suivant !