Anglais, Editions La Martinière

La maison – Vanessa Savage

Ça fait déjà quelques jours que j’ai terminé ce livre, mais je traîne en ce moment à rédiger mes chroniques et je me remets tout juste d’une grosse grippe !

Je lis pas mal de « thrillers domestiques » en ce moment, c’est assez facile à lire et je trouve ça toujours très immersif de se plonger dans le quotidien d’une famille, dans leur intimité, ça a un petit côté voyeur et visiblement, j’aime ça !

Ce livre est le premier de l’auteure, et on peut dire qu’il fait une entrée fracassante dans l’univers du thriller !

Je vous parle aujourd’hui de La maison, de Vanessa Savage, traduit par Ombeline Marchon, et publié tout récemment aux Editions La Martinière.

L’histoire (4è de couverture)

La maison où Patrick a passé toute sa jeunesse n’est pas une demeure comme les autres. Quinze ans plus tôt, elle a été le théâtre d’un drame inconcevable : toute une famille y a été retrouvée, massacrée. Cela n’empêche pas Patrick de conserver le souvenir de moments irremplaçables dans ces lieux, comme seule l’enfance sait en créer. Il décide de la racheter. Sa femme, Sarah, leurs deux enfants, s’y installent à contrecœur. L’atmosphère qui colle à la maison, son trouble mystère, oppresse Sarah. Ses psychoses reprennent, de plus en plus sombres. Et Patrick n’est plus le même. Son comportement se modifie peu à peu. La tension monte. Dans ce roman tortueux, imprévisible, Vanessa Savage braque la lumière sur chacun des personnages, tour à tour. Patrick, Sarah – et le lecteur – sauront-ils résister à cette infernale spirale du doute et de l’enfermement ? Et jusqu’où les entraînera-t-elle ?

Suspense et paranoïa

C’est donc dans le huis clos d’une maison, d’une famille, que l’intrigue prend naissance. Nous suivons une petite famille à priori bien sous tout rapport, qui vient d’emménager dans une nouvelle maison, loin de la ville et de leur vie d’avant. Forcément, on est dans un thriller, donc quand on gratte un peu la couche dorée… Ce qu’on trouve en-dessous n’est pas forcément très reluisant : une mère dépressive, un mari énigmatique qu’on ne sent pas dès le début, des adolescents qui filent un mauvais coton… Ajoutez en plus de ça une maison assez inhospitalière, voire carrément inquiétante, qui a vu se dérouler un effroyable crime des années plus tôt, des voisins curieux et malsains, et vous aurez les bases d’un bon thriller qui se lit d’une traite.

Si la construction de l’histoire résonne de manière relativement classique pour les lecteurs habitués aux thrillers, j’ai trouvé l’intrigue assez bien menée pour me tenir en haleine tout au long du livre, sans ressentir de lourdeur et sans me lasser. Il y aura bien quelques passages un peu répétitifs parfois, mais ils sont nécessaires pour mettre en place une tension psychologique et un environnement angoissant dans ce genre de thriller. Un climat d’instabilité règne, renforcé par l’état psychologique des personnages, car l’auteure sème le doute même sur ceux qui ont l’air les plus sains d’esprit.

La maison tient un rôle majeur dans l’intrigue. Elle devrait être un cocon, un lieu où l’on se refuge quand ça ne va pas, un lieu chaleureux où une famille devrait pouvoir s’épanouir en toute quiétude. Ici, elle prend plutôt l’apparence d’une ombre menaçante, d’une ombre maléfique et étouffante qui plane sur ses occupants. On se demande parfois si on dérive vers un thriller à la Stephen King, mais je ne vous dirais pas ce qu’il en est pour ne pas gâcher votre plaisir.

En attendant, méfiez-vous des apparences…

Le mot de la fin

Moi qui vis dans une maison où parfois résonnent des bruits bizarres, et dans laquelle il se passe de drôles de choses, je vous jure que j’ai vécu cette lecture de manière totalement angoissante, et pourtant je suis une personne très cartésienne !

La maison n’est pas un coup de cœur, mais il est un agréable moment de lecture, un thriller psychologique bien mené, je salue d’ailleurs le travail de traduction d’Ombeline Marchon, qui est également la traductrice de Sott, de Ragnar Jonasson !

Je recommande !

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