Voilà un moment déjà que j’ai terminé mon livre, mais vous l’aurez remarqué mes chroniques se font un peu moins nombreuses ces derniers jours, la faute à mes travaux de peinture à la maison qui accaparent tout mon temps, je passe mes week-ends depuis 3 semaines à ça, du matin au soir, et quand je ne ponce pas, ou que je n’ai pas un pinceau à la main, je me repose parce que je suis raide ! J’en vois enfin le bout, c’est donc le moment pour moi de me mettre à jour ici !
Je ne connaissais pas vraiment l’auteur Eric Calatraba avant ma lecture de son livre, mais plusieurs de mes copines lectrices avaient publié des chroniques excellentes à son sujet d’autant plus que j’essaie toujours de garder une petite place dans ma PAL pour découvrir de nouveaux auteurs édités. Alors, verdict ? C’est juste après la 4è de couv’ !
Je vous parle aujourd’hui de Haïku, d’Eric Calatraba, paru aux Editions du Caïman.
L’histoire (4è de couverture)
Un jeune flic fou d’opéra et de moto se retrouve associé à un vieux baroudeur qui pense avoir tout vu pour enquêter sur une série de crimes peu ordinaires orchestrés par un virtuose du sabre japonais. Comble du raffinement, l’assassin illustre ses meurtres d’Haïkus. Si l’aventure démarre dans le cadre ensoleillé de la côte d’azur, elle entraînera Raphaël de Genève à Kyoto après une étape à Vladivostok, dans le sillage d’un maître de l’Aïkido qui ne lui est peut-être pas si étranger.
Belle découverte !
Dans ma tête, haïku = « un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l’évanescence des choses. » Du moins, c’est ce que j’avais appris à la fac ! Sauf qu’ici, point de poème sur la nature et les jolies choses de la vie, et on est bien loin de cette définition car Eric Calatraba nous sert à un vrai bon polar répondant à tous les codes du genre ! Et pourtant, on en trouve l’écho, de ces Haïkus, dans ce livre, car malgré la noirceur du genre, il y a une certaine poésie dans l’écriture de l’auteur, les mots sont choisis, la narration est soignée de manière à créer une vraie atmosphère, elle donne du corps à l’histoire en ne se contentant pas de raconter une simple histoire de flics et de meurtres. On y trouve également une certaine musicalité, qui émane des pages grâce à l’amour que son personnage principal porte à l’opéra, une musique sombre qui apporte encore un peu plus de tragique à cette atmosphère bien lourde.
Le rythme d’intrigue est intéressant, les personnages sont marquants, détaillés sur le plan psychologique, l’intrigue m’a fait voyager à travers plusieurs pays, il n’en fallait pas plus pour me séduire ! Haïku est un vrai polar dans la plus pure tradition, et bien qu’il comporte quelques clichés du genre (notamment le flic dépressif qu’on rencontre à peu près partout mais qu’on se plaît finalement à retrouver), il m’a fait passer un bon moment de lecture car il se lit vite et que l’auteur ne s’embarrasse pas de détails superflus dans son intrigue. J’ai tendance à bouder les gros pavés ces derniers temps et rares sont ceux qui trouvent grâce à mes yeux. J’avais besoin d’un livre court et efficace et c’est ce que j’ai trouvé ici !
Le mot de la fin
Sans être un coup de cœur, Haïku est une très belle découverte. C’est un polar efficace qui ravira les amateurs des arts martiaux, très présents tout au long du livre. Je ne me suis pas forcément sentie attirée par ce milieu que je ne connais pas et qui ne m’intéresse pas vraiment je dois l’avouer, mais ça n’a pas perturbé ma lecture.
Je recommande !