C’est la deuxième chronique négative de la semaine (et la dernière), mais je n’ai, à nouveau, pas apprécié ma lecture. Cette fois, ce n’est pas le style de l’auteur qui est en cause, mais plutôt moi. J’ai voulu me diversifier, m’ouvrir à d’autres horizons littéraires pour sortir de ma zone de confort et des thrillers habituels que je lis, et force est de constater que je ne suis pas encore prête…
Je vous parle aujourd’hui de La fille d’Omaha, de Liard & Azencot, paru aux Editions Toucan Noir.
L’histoire (4è de couverture)
Cimetière d’Omaha Beach, en Normandie, de nos jours.
L’exhumation d’un soldat tué en 1944 aux premières heures du débarquement révèle une surprise macabre.
Commence alors pour Marie-Line Montgoubert, une procureur tenace originaire de la région et Andrew Johnson, un attorney militaire américain amateur de bonne chère, une enquête étranger, au coeur d’une Normandie assez éloignée des circuits touristiques.
Entre secrets de famille et crimes impunis, ce qui devait être une investigation de routine va leur faire croiser la route d’individus qui sont loind ‘être aussi inoffensifs que les vétérans du D Day.
Rendez-vous manqué…
La quatrième de couverture évoquait clairement qu’une partie du livre se déroulerait durant la Seconde Guerre Mondiale, je me suis dit « Pas de panique Anaïs, c’est sans doute un prétexte pour développer l’intrigue qui se déroulera, elle, à notre époque contemporaine« . Sauf que la place qu’occupe cette période de guerre était trop importante pour moi pour que je réussisse à accrocher. Je n’aime pas le thriller historique, je ne sais pas pourquoi mais je fais un blocage lorsque l’intrigue ne se déroule pas à notre époque, et ça s’est une nouvelle fois confirmé ici…
Je n’aime pas les histoires de guerre non plus, je n’arrive pas à m’y intéresser et je me rends bien compte en écrivant ces lignes des cloisons que mon esprit a érigées et qui font barrage à tout livre qui sort de mes habitudes de lectures. Dommage, me direz-vous ? Oui et non… Car je ne fais pas ça volontairement en rejetant toute forme de diversification. Ce n’est pas que je ne veux pas explorer d’autres horizons littéraires, c’est que je n’y arrive pas, je n’accroche pas à un bouquin qui est différent de ce que j’ai l’habitude de lire, et je n’y peux rien… Je n’ai pas envie de forcer ma lecture, de n’y prendre aucun plaisir, ce n’est pas le but, car elle est pour moi mon refuge, ma passion, et j’ai trop lu de livres par obligation durant mes études supérieures pour continuer maintenant.
Finalement je n’ai pas forcément détesté le livre, c’est juste qu’il m’a laissée indifférente. Je n’arrive même pas l’analyser correctement, de manière factuelle, car mon ressenti prend toute la place au détriment du jugement objectif que je veux avoir lorsque je rédige un article.
La fille d’Omaha n’était pas un livre pas pour moi, il pourra plaire aux lecteurs plus ouverts et je termine par ma conclusion habituelle dans ces cas-là : ne m’écoutez pas quand je n’ai pas aimé un livre, si la 4è de couverture vous branche, lisez-le, chaque lecteur est différent !