J’étais un peu sceptique et angoissée à l’idée de commencer ce livre de Roy Braverman (pseudo de Ian Manook) car je n’avais pas accroché à Yeruldegger il y a quelques années et que je n’avais pas lu d’autre livre de cet auteur. Grand bien m’a fait de lui avoir laissé une seconde chance, car celui-ci m’a conquise, les copines m’avaient d’ailleurs prévenue !
Tu veux une lecture qui dépote, ami lecteur ? Et bien tu vas en avoir pour ton compte ici ! Force est de constater que cet ouvrage m’a réconciliée avec l’auteur et que je suis prête à enchaîner avec les deux prochains ouvrages qui paraîtront chez le même éditeur, car oui les amis, Hunter est le premier titre d’une trilogie !
Habillez-vous chaudement, munissez-vous du vieux fusil de papy qui traîne dans le grenier au cas où vous croiseriez des bêtes sauvages affamées (ou des humains pas très recommandables !), je vous emmène dans le glacial nord-américain pour vous parler d’Hunter, de Roy Braverman, paru récemment chez Hugo Thriller.
L’histoire (4è de couverture)
Si vous croisez sa route, ne vous arrêtez surtout pas.
Plus personne ne s’arrête à Pilgrim’s Rest. Une vallée perdue dans les Appalaches. Un pantin isolé depuis des jours par le blizzard. Un motel racheté par le shérif et son frère simplet. Un bowling fermé depuis longtemps. Et l’obsédant souvenir d’une tragédie sans nom : cinq hommes sauvagement exécutés et leurs femmes à jamais disparues. Et voilà que Hunter, le demi-sang indien condamné pour ces crimes, s’évade du couloir de la mort et revient dans la vallée. Pour achever son œuvre ?
Après douze ans de haine et de chagrin, un homme se réjouit pourtant de revenir à Pilgrim’s Rest. Freeman a compris le petit jeu de Hunter et va lui mettre la main dessus. Et lui faire enfin avouer, par tous les moyens, où il a caché le corps de Louise, sa fille, une des cinq disparues.
Pilgrim’s Rest sera peut-être le terminus de sa vengeance, mais ce que Freeman ignore encore, au volant de sa camaro rouge qui remonte Murder Drive, c’est qu’il n’est pas le seul à vouloir se venger. Et que la vérité va se révéler plus cruelle et plus perverse encore. Car dans la tempête qui se déchaîne et présage du retour de la terreur, un serial killer peut en cacher un autre. Ou deux.
Atmosphère, atmosphère !
L’auteur situe son histoire dans un coin paumé, au beau milieu d’une chaîne de montagne des Etats-Unis, où la vie peut être difficile en raison d’un climat rude et austère. Une petite communauté est secouée par divers événements qui, mis bout à bout, vont raviver une bien douloureuse histoire qu’ils pensaient presque enterrée, car le meurtrier qui a sévi est en train de compter les jours dans le couloir de la mort avant son exécution. Seul hic… Le meurtrier en question s’est évaporé. Il s’est fait la belle, et c’est toute la vallée qui tremble, qui se cloître et les habitants vivent reclus, en attendant que leur shérif mette la main sur le meurtrier.
De là, commence une incroyable course contre la montre, avec une enquête ponctuée de multiples rebondissements comme je les aime, de plusieurs meurtres sauvages aussi. Alors oui, parfois c’est gros, parfois c’est à peine croyable qu’il se passe autant de choses horribles dans un secteur aussi paumé, mais franchement, je n’en ai rien à faire, parce que j’en ai marre de lire des thrillers mous et sans reliefs et que j’aime quand ça dépote ! Hunter est un ouvrage vif, dynamique, dérangeant parfois par certaines scènes de meurtres/cul/castagne écrites dans un ton que je ne connaissais pas à l’auteur. C’est qu’il ne fait pas dans la dentelle, Roy Braverman, et c’est ce qui fait que j’ai autant adhéré à ce bouquin ! Je commence à me rendre compte que les thrillers/polars « soft » commencent à ne plus m’intéresser, et j’ai besoin de lire des livres où l’auteur ne prend pas de gants pour nous servir un ouvrage qui tabasse. Certaines scènes sont difficiles oui, mais j’en redemande, encore et encore (sauvage va !).
Ajoutez ici le fait que l’action se déroule en hiver, sous une tempête de neige, effet huis clos garanti ! D’ailleurs l’environnement prend beaucoup de place dans l’intrigue, renforçant le sentiment de huis clos et ajoutant une sorte d’ombre menaçante sur les personnages, et noircissant encore plus une ambiance déjà bien macabre.
Côté personnages, ce sont tous les clichés de l’Amérique profonde qui y passent : du flic raciste à l’homme qui violente sa femme, en passant par les braconniers qui tuent de sang-froid, jusqu’au petit voyou qui se retrouve empêtré dans une histoire qui le dépasse… Les hommes sont violents et bourrus, les femmes sont affirmées et n’ont pas froid aux yeux (ni dans la culotte), ce qui nous donne un beau bordel, il faut bien l’avouer !
Le mot de la fin
Une lecture cyclonique !
Alors que Yeruldelgger m’avait laissée sur ma faim en raison d’un rythme bien trop lent à mon goût, Hunter balaie tout sur son passage, vous emporte, vous transporte dans une incroyable intrigue qui vous essorera le cerveau et les nerfs !
Je valide totalement, et j’attends avec hâte la suite !
C’est agaçant à la fin, tu donnes trop envie. Ma pal ne cesse de s agrandir. Si tu veux plus de trash essayé Gilles caillot. Peut-être que tu connais déjà !!
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Ah ah ah pardon Éric ! Bon écoute, dis-toi que je vous fait ma sélection pour ne vous proposer que le meilleur 😊
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Oui je connais Gilles Caillot, j’ai tout lu de lui déjà !
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