Déceptions, Editions L'Archipel, Non classé

Sur la ligne blanche – Michel Embareck

Ma chronique ne va pas être bien longue, ça ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie pendant 1h parce que j’aurais l’impression de m’acharner, mais je n’ai pas réussi à rentrer dans ce livre et je l’ai terminé en survolant le dernier tiers… Je me suis toujours promis d’être le plus honnête possible dans mes chroniques, même quand ça fait mal, et là ça fait mal.

Je vous parle aujourd’hui de Sur la ligne blanche, de Michel Embareck, paru aux Editions Archipoche.

L’histoire (4è de couverture)

« Star des médias, Langlet, surnommé le pape du rock, fait et défait les réputations dans le micro-maquereaucosme du show-biz. Trente ans, fast(donjuan, buveur, shooté, ubiquiste, ce wonder boy tout-puissant n’a pas réussi de la sorte sans se faire de nombreux ennemis. Aussi sa disparition soudaine fait-elle sensation.

Journaliste sur la touche, le narrateur, flairant le scoop de sa vie, se lance sur les traces du disparu, dont il va reconstituer le fulgurant et dangereux parcours en une série de flash-backs stroboscopiques, zigzaguant des milieu branchés aux campements de ferrailleurs et du Palace aux vestiges du Golf Drouot… » (Michel Lebrun, L’année du polar)

Journalistes vendeus aux producteurs, concerts organisés par la mafia, musiciens animés du seul souci d’échapper à l’usine… Entre Paris, Marseille, New York et Le Havre, l’enquête-fiction de Michel Embareck nous entraîne en Cadillac dans les coulisses obscures du show-biz, où l’intégrité s’achète et où l’honnêteté se noie dans le Jack Daniel’s.

Ça ne passe pas…

Pourtant, il avait tout pour me plaire, la couverture promettait un vrai thriller, et « vraiment rock ». Forcément, ça a résonné dans ma petite tête de métalleuse et j’me suis dit en le commençant jeudi soir « celui-là, il va pas passer la soirée ! « … Sauf que samedi matin, j’étais toujours à la page 25…

J’ai été littéralement noyée dans le style d’écriture de Michel Embareck, bourré de métaphores que je ne comprenais pas, tellement imagé que je n’ai pas saisi la moitié de l’histoire correctement, où l’argotique est la norme de langage des personnages, noyée aussi par les multiples références très approfondies de rock (et pourtant, j’en connais un rayon ! ), que je n’ai jamais réussi à rentrer dans ce bouquin.

Je ne rechigne pas contre les écritures moins conventionnelles, je vous pousse d’ailleurs régulièrement à sortir de votre zone de confort, mais là, vraiment, c’était trop, trop quoi d’ailleurs ? Je sais pas, juste trop, pour moi.

Le mot de la fin

J’ai erré dans ce texte, dans ces boîtes sordides où la bonne zik côtoie les dérives de ce petit microcosme qui constitue le monde du rock. Finalement ce qui a fait défaut ici, ce n’est pas l’histoire, ni le milieu dans lequel évolue les personnages, c’est vraiment le style d’écriture auquel je n’ai pas adhéré.

Je ne doute pas que ce bouquin pourrait plaire à certains lecteurs ou auteurs que je connais, j’en ai d’ailleurs quelques-uns en tête, mais pour moi vous l’aurez compris, ça ne l’a pas fait !

4 réflexions au sujet de “Sur la ligne blanche – Michel Embareck”

  1. Pas le genre de thème que j’aime .. donc je passe mon tour 😉
    C’est bien de dire aussi quand on a pas aimé, du moment que ç’est constructif et ça évite de reprendre un livre de cet auteur. Le blog fait aussi office de mémoire des auteurs ou romans que l’on ne souhaite plus lire.

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