Editions La bête noire, Editions La Bête Noire Robert Laffon

Tu tueras l’Ange – Sandrone Dazieri

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Je vous ai parlé récemment du livre Tu tueras le Père de l’écrivain italien Sandrone Dazieri, véritable coup de cœur pour moi! C’est avec un certain enthousiasme que j’ai entamé la suite, quelques jours après avoir terminé le tome 1. Le second tome s’annonçait très prometteur, mais je dois avouer qu’il m’a moins séduite que le premier, je m’expliquerai un peu plus tard à ce sujet. C’est à  nouveau une chronique pas très inspirée que je vous livre aujourd’hui, c’est toujours difficile à trouver du concret à expliquer quand on a ressenti une certaine lassitude durant toute notre lecture…

Je vous parle aujourd’hui de Tu tueras l’ange, qui vient tout juste de paraître aux Editions La bête noire.

L’histoire (4è de couverture)

Lorsque le TGV Milan-Rome arrive à quai, la police fait une macabre découverte : tous les passagers de la classe affaires sont morts.

Si les premiers indices orientent l’enquête vers un attentat, la commissaire adjointe Colomba Caselli, muscles d’acier et âme fragile, a de sérieux doute. Pour elle, seul Dante Torre, « l’Homme du Silo », est capable d’y voir clair dans ce brouillard de mensonges et de fausses pistes.

Très vite, ils découvrent que ce massacre n’est que l’énième épisode d’une longue série de carnages, sur laquelle plane l’ombre d’une mystérieuse figure féminine. .Elle ne laisse aucune trace, juste un nom : Giltiné, l’ange lituanien des morts.

 

Un début sur les chapeaux de roue!

Le début du livre a été une des meilleures entrées en matière en terme d’explosion d’intrigue que j’ai pu lire durant ces derniers mois, rien que ça! J’ai directement plongé dans l’histoire, été happée par cette mise en bouche excellente qui promettait un roman très dynamique et une intrigue vraiment mouvementée. D’autant plus que j’ai apprécié de retrouver rapidement et dès le début du livre notre duo composé de Colomba et Dante, dont j’avais fait la connaissance dans le premier tome et qui m’avaient vraiment séduite grâce à leur personnalité hors norme. L’enquête se met très vite en place autour de ces nombreux morts, et j’ai trouvé qu’il y avait une certaine originalité dans cette scène de crime. Les 200 premières pages ont été lu quasiment d’une traite…

 

Et puis ça s’essouffle…

Passé le tiers du livre, j’ai trouvé que le rythme commençait à stagner, et je n’ai jamais réussi à raccrocher les wagons jusqu’à la dernière page, terminée avec une sorte de « ouf » de soulagement dans ma tête… Alors oui, il se passe des choses durant le reste du livre, je ne vais pas vous dire qu’il ne se passe plus rien et que c’est le calme plat, mais j’ai tout de même ressenti de grosses longueurs et j’ai eu plusieurs fois eu l’envie d’arrêter ma lecture…  J’ai eu l’impression de tourner en rond plus d’une fois et me demandais régulièrement quand est-ce qu’il allait y avoir enfin quelque chose d’explosif. Je vous avais dit, dans ma chronique de Tu tueras le père, que j’avais ressenti la même chose à un moment, que j’avais d’ailleurs arrêté le livre une première fois avant de le reprendre récemment et que finalement je n’avais pas regretté d’avoir persévéré car l’intrigue était repartie de plus belle ensuite. J’ai vraiment espéré que ça soit aussi le cas dans celui-ci, en vain… Heureusement, la fin tonitruante a rattrapé ma lassitude des 300 dernières pages, sinon je serais vraiment restée sur un à priori négatif.

L’histoire est ici plutôt orientée vers Giltiné, un bien étrange personnage, contrairement au T1 plutôt orienté vers Dante. Ici, le personnage de Dante est moins développé. Evidemment, je comprends qu’il n’était pas envisageable de refaire un livre centré sur lui, le premier avait déjà proposé un tour complet de sa vie et de sa personnalité avec ses séquelles et son passé calamiteux. Mais je n’ai pas réussi à accrocher avec Giltiné. Certains assassins dans les thrillers arrivent à créer une sorte de lien avec le lecteur. Ce n’est pas qu’on s’y attache, mais ils nous intriguent, nous interpellent. Je n’ai pas ressenti ça avec elle, c’est un personnage qui m’a laissé de marbre et auquel je n’ai trouvé que peu d’intérêt.

Ensuite, j’ai trouvé que le schéma narratif de ce T2 était trop identique au premier. On retrouve toujours Dante adepte de théories loufoques, et Colomba qui est complètement hermétique à celles-ci et qu’il faudra convaincre. Une fois ça passe, deux, c’est un peu répétitif. D’ailleurs j’ai eu un ressenti assez négatif au sujet de Colomba, trop égoïste et hautaine à mon goût. Dante, quant à lui, restera définitivement mon personnage préféré de ces deux tomes, sa singularité et ses débordements émotionnels étant la clé de voûte des livres de Sandrone Dazieri.

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Le mot de la fin

Moins emballée, car plus traditionnel que le premier… Le fait que la fin se termine sur une sorte de cliffhangers et laisse une porte ouverte pour une éventuelle suite m’a plu, et je lirai clairement la suite lorsqu’elle sortira. Mais parfois, ça fonctionne moins bien, et ça a été le cas ici…

Je remercie à nouveau sincèrement les Editions La Bête Noire de m’avoir permis de découvrir ce livre. C’est pourtant rare que je n’accroche pas à un livre de cette maison…

 

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1 réflexion au sujet de “Tu tueras l’Ange – Sandrone Dazieri”

  1. Merci pour ton avis! Globalement, c’est aussi ce que j’ai ressenti avec cet ange alors que le premier m’avait vraiment emballée! Il n’y a plus qu’à espérer que le prochain nous scotche (je l’espère, vu le cliffhanger de fin!)

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