3è auto-édité lu récemment, 3è découverte grâce à #JeudiAutoEdition sur Twitter, 3è pépite. Et quelle pépite !
Régis, c’est l’histoire d’un malade, d’un psychotique qui vit dans une réalité bien à lui, angoissante, où tout est prétexte à devenir un signe négatif. Regis est enfermé dans un hôpital psychiatrique, depuis plusieurs années, après un passage à l’acte violent. Regis est violent, Régis est fragile, Régis se sent persécuté. C’est d’ailleurs à cause d’un de ses persécuteurs qu’il va basculer de l’équilibre fragile dans lequel il était, jusqu’au point de non retour.
L’écriture de James Osmont est magistrale, réaliste et pourtant parfois poétique, de même que la couverture qui représente parfaitement, pour moi, l’image que Regis pourrait avoir de lui-même et de ses persécuteurs. C’est d’ailleurs la couverture qui m’a accrochée car je la voyais très souvent sur Twitter. On sent que James maîtrise son sujet, néanmoins on n’est pas perdu dans le jargon médical compliqué. Ce livre nous place en tant que lecteur dans la tête de Régis, on vit et on respire à travers sa folie et ses angoisses, à travers son sentiment de persécution. Ce livre est sombre, j’ai senti une sorte de malaise, de voyeurisme parfois, à me retrouver dans la tête de ce malade. Et moi j’aime être une lectrice omnisciente, je veux tout voir, tout comprendre, surtout le pire et le dérangeant.
On se prend d’affection pour lui, parfois, lui pardonnant presque ce pour quoi il a été interné.
Le récit est ponctué de manière très régulière par des citations et extraits musicaux qui ont donné un rythme particulier à la lecture que j’ai beaucoup apprécié, moi qui suis friande de citations. Ça m’a d’ailleurs donné envie d’écouter ces morceaux que je ne connais pas du tout. Le travail de recherche a été très important à ce niveau je pense pour l’auteur.
Un roman qui pourrait, selon moi, parfaitement se trouver édité par une maison d’édition.
J’ai eu l’occasion de voir ce livre passer une ou deux fois, et déjà, la couverture m’avait intriguée. Pourtant, je ne m’étais pas arrêté dessus jusqu’à découvrir ton avis. Finalement, ce livre m’intrigue particulièrement, moi qui apprécie beaucoup les livres psychologiques. Je prend note !
J’aimeJ’aime
Après mon enthousiasme pour ta critique de Dolorès sur instagram, c’est bon, j’ajoute ce premier tome aux livres qu’il faut que je lise ! Merci pour la découverte ! Je crois qu’il faut que je m’intéresse aux romans auto-édités. Ta rubrique est nécessaire et originale.
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour! Je te remercie sincèrement pour ton message 🙂 il y a de tout en autoédition, du bon, du très bon qui n’a rien à y faire, et du beaucoup moins bon 🙂 j’ai décidé d’arrêter de « travailler » avec les autoédités, sauf ceux que je connais déjà, parce que j’ai eu des problèmes avec certains d’entre eux très insistants pour que je leur fasse BEAUCOUP de pub, qui n’acceptaient pas les chroniques négatives, qui m’envoyaient directement par mail ou sur messenger leur livre sans même me demander si j’étais intéressée ou si j’avais le temps, ou encore qui me donnaient des délais de lecture en étant encore moins souples que certaines maisons d’édition! et vu la multiplication des ouvrages parus de cette manière, j’ai décidé d’arrêter, dommage si je passe à côté de bons livres…
J’aimeJ’aime
Hello !
Je comprends les deux parties : toi qui ne veux pas être submergée, et eux qui aimeraient tellement vivre de leur écriture… Comment ont-ils fait pour te connaître ? En passant par Instagram ? C’est dommage de ne plus partir à la découverte des nouveaux… Mais je peux concevoir que tu en aies eu marre…
J’aimeJ’aime