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Le lagon noir – Arnaldur Indridason

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Mon p’tit cœur d’islandaise d’adoption a apprécié ce dernier roman où nous avons enfin retrouvé le commissaire Erlendur après deux ans d’absence !

Le lagon noir, c’est l’histoire d’un meurtre, un cadavre est découvert par une baigneuse dans les eaux laiteuses et chaudes du sud de l’Islande. L’histoire se passe en 1979, bien avant que le secteur soit privatisé et envahi par une horde de touristes.
Le cadavre semble être tombé d’une grande hauteur. Oui mais aux alentours, pas de falaises, rien d’autre que des champs de lave. Et si le cadavre était tombé d’un avion ? Erlendur, alors jeune officier de police criminelle, mène l’enquête avec son mentor, la rigide Marion Briem. L’enquête les mènera jusqu’à la base militaire américaine de Keflavik, où ils vivent en complète autarcie dans une Islande qui se sort tout juste du rationnement subi durant plusieurs année.

Nous rencontrons dans ce récit qui se déroule en 1979 Erlendur, tout juste affecté à la brigade criminelle de Reykjavik, un homme qui vient de divorcer, poursuivi par un drame de son passé qui ne cessera de le hanter tout au long de sa vie. Nous suivons en parallèle une deuxième enquête, officieuse cette fois, du jeune Erlendur, qui se penche sur la disparition d’une adolescente sur le chemin de l’école.
On retrouve dans ce livre tous les éléments qui ont fait la renommée de la série Erlendur, du plus connu des écrivains islandais, Arnaldur Indridason. La construction du récit est similaire aux autres livres de la série. On retrouve l’enquête principale, et l’enquête secondaire sur une disparition inexpliquée plus lointaine. Parce que finalement, le seul loisir d’Erlendur, c’est d’enquêter sur les disparitions inexpliquées qui ont eu lieu le plus souvent dans les lointaines et rudes contrées islandaises. Indridason décrit comme personne la vie dans le pays, ses paysages bruts, sa nature austère et son climat parfois cataclysmique.

Le rythme peut paraître lent, mais il est en parfaite adéquation avec l’atmosphère noire propre aux thrillers d’Indridason, et au pays en lui-même. Je ne sais pas si je peux encore être objective tant j’aime cet auteur, mais j’ai adoré ☺

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