Un thriller : Block 46.
Plusieurs lieux : Londres, la Suède, le camp de concentration de Buchenwald. Le début d’une intrigue durant la Seconde Guerre Mondiale qui se poursuit jusqu’à nos jours.
Block 46, commence par la découverte en Suède du corps mutilé d’une femme, une riche londonienne de la belle société anglaise qui a disparu lors d’une retraite dans sa maison de vacances en Suède. Emilie, jeune profileuse de renom, enquête quant à elle sur une série de meurtres d’enfants qui portent les mêmes stigmates que le cadavre de la femme retrouvée assassinée. Avec l’aide d’Alexis, jeune auteure française basée à Londres, elles vont mener l’enquête pour comprendre ces meurtres. L’enquête les mènera loin dans l’Histoire, jusqu’au camp de concentration de Buchenwald en Allemagne.
L’histoire est parfois un peu compliquée dans le sens où une partie se déroule en Suède, et qui dit pays du nord dit noms compliqués à retenir. J’ai du prendre des notes durant ma lecture sinon je perdais le fil, comme à chaque fois que je lis un livre où l’intrigue se déroule dans le nord (ou en Asie). J’ai eu plaisir à me retrouver dans cette difficile époque qu’est la Seconde Guerre Mondiale, moi qui ai lu beaucoup de livres à ce sujet durant mon adolescence de part mes grands-parents qui ont vécu l’horreur de cette guerre. Johana Gustawsson a su lier les deux époques de manière assez claire, sans perdre son lecteur au passage. Véritable enquête d’investigation, on sort pour une fois de la traditionnelle enquête du flic taciturne au passé difficile. Le rythme de l’intrigue n’est pas vraiment rapide, mais à aucun moment je ne me suis ennuyée, au contraire, il était difficile de lâcher le livre tellement j’ai été prise dedans. La fin sonne comme un coup de théâtre, mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même. Le travail d’écriture est très abouti, alors qu’il s’agit du premier romain de cette auteur que je vais suivre de près.
Attention certaines scènes peuvent être difficiles pour les plus sensibles.
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